jeudi 11 décembre 2014

- Les Papillons blancs invitent les Croqueurs

Une discussion autour de la pomme. Photo Mickaël Boileau

C’est avec un immense plaisir que les Croqueurs de pommes du Val de Saône sont venus expliquer leur association aux résidants du Service d’activités de jour du Val de Saône de l’association des Papillons blancs de Beaune et sa région. L’équipe de rédaction du Petit Journal de l’association avait studieusement préparé une liste de questions à laquelle les Croqueurs de pommes se sont appliqués à répondre. Le fonctionnement, le but et les différentes activités ont été expliqués. Plusieurs pommes de variétés différentes montraient la diversité de ce fruit. La pomme jumbo a fait l’unanimité des membres de l’équipe. Cette matinée s’est terminée par une dégustation de fruits, tartes aux pommes et jus de pommes des Croqueurs, montrant ainsi les diverses utilités possibles.

source : Journal "Le Bien Public" édition Beaune le 11.12.2014

jeudi 4 décembre 2014

- un chèque de 1000 € remis par la confrerie de la Loucholle

Le 16 novembre 2014, la Confrérie des Compagnons de la Loucholle de Vignoles a remis à l'association les Papillons Blancs de Beaune et sa région un chèque de 1000 € afin de financer des équipements pour un espace détente au profit des usagers de la Maison d'Accueil Spécialisée d'Agencourt.
plus d'info sur la confrérie : http://www.loucholle.fr/
 


lundi 13 octobre 2014

- Festival Beaune : un film de l’Esat primé à Nîmes

L’Esat de Beaune a été primé lors du festival Regards Croisés de Nîmes (courts-métrages Métiers
et Handicaps). Photo DR

Pour la deuxième fois consécutive, l’Esat de Beaune a été primé lors du festival Regards Croisés de Nîmes, présidé cette année par Agnès Jaoui.
L’Esat (établissement et service d’aide par le travail) de Beaune a remporté la mention spéciale de la catégorie « Milieu protégé » avec son film Les 4 fantastiques.

Regards Croisés est le premier festival de films courts-métrages « Métiers et Handicaps ». Créé en 2009 à l’initiative de l’association l’Hippocampe, ce festival connaît un succès grandissant. Le concept est inédit : il s’agit de valoriser les aptitudes et compétences des salariés en situation de handicap. Son objectif est de changer le regard sur le handicap. Sous forme de reportages, fictions ou témoignages, chacun s’emploie à montrer qu’être différent est une source de richesse pour l’entreprise. A travers cette manifestation, l’Hippocampe souhaite créer un réflexe positif auprès des entreprises en sensibilisant les DRH et les managers.
Le festival Regards Croisés contribue ainsi à promouvoir les politiques menées en faveur du handicap, mais incite aussi à l’échange d’expertises et au retour d’expérience à partir des courts-métrages où les compétiteurs du festival expriment en six minutes, de manière drôle, décalée ou sérieusement, leur vie au travail.
C’est la troisième fois que l’Esat de Beaune reçoit un prix lors du festival Regards Croisés depuis sa première participation, en 2009. Cette année, les équipes, encadrées par Eric Andriot-Régnier, Patrick Obriot et Arnaud Hillion, ont proposé une fiction humoristique autour de l’atelier « jardins et espaces verts » et quatre de ses salariés. Un court métrage drôle, décalé, parfaitement bien réalisé, qui a su séduire le jury précisé par Agnès Jaoui et le public présent (plus de sept cents participants).
De l’humour, de la dérision, mais, avant cela, beaucoup de travail lors du tournage. Les acteurs se sont beaucoup investis et ont su étoffer le scénario par leur capacité d’improvisation.
Au-delà de la cohésion qu’apporte ce genre d’aventure, la réalisation de ce film fut une réelle fierté pour les membres de l’Esat. Les salariés souhaitent d’ailleurs réaliser une suite à cette fiction et envisagent déjà une participation à la 7ème édition du festival.
Les membres de l’Esat de Beaune sont repartis de Nîmes des souvenirs plein la yeux. La volonté des moniteurs est désormais de montrer ce film au plus grand nombre et de prouver les capacités de l’Esat professionnellement, techniquement et artistiquement.

Info Le film est visible sur le site www.festivalregardscroisés.com

source : Journal "Le Bien Public", édition Beaune, lundi 13 octobre 2014

lundi 6 octobre 2014

- Le SESSAD a vingt ans.

Adresse. Les locaux du Sessad Thaïs sont situés rue Marie-Noël à Beaune.
Accompagnement. L’équipe rencontre chaque enfant trois à quatre fois par semaine.

Ces vingt années ont été résumées par une exposition, un petit film, des témoignages auxquels le public a répondu présent. A la sortie, des messages de soutien ont été laissés. Photo M. P.

Jeudi soir, ils étaient nombreux Porte Marie-de-Bourgogne pour fêter les vingt ans du Sessad de Beaune, un service d’accompagnement à domicile des enfants.
 
Julie se souvient, lorsqu’elle était au Sessad de Beaune (Service d’éducation spéciale et de soins à domicile) : elle a été accompagnée pour des ateliers cuisine, des sorties à Lons-le-Saunier ou encore pour de l’aide aux devoirs. Aujourd’hui, Julie a 22 ans, elle est en formation d’auxiliaire de vie et a plein de projets dans la tête. « Ces cinq ou six ans au Sessad de Beaune m’ont permis de dépasser ma timidité. Je le suis beaucoup moins qu’au début », sourit-elle. Des témoignages comme le sien, les personnes présentes aux vingt ans du Sessad Thaïs, géré par l’association des Papillons blancs en ont entendu un bon nombre.

« Une forte liste d’attente »

L’anniversaire de cette structure d’accompagnement à domicile s’est déroulé jeudi soir dans la grande salle de la Porte Marie-de-Bourgogne. Au programme : exposition, témoignages d’anciens à travers une vidéo et intervention de la fondatrice du service, d’une psychologue ou encore du président de l’association. « Il s’agit d’une structure d’accompagnement et de soins à domicile pour les enfants souffrant d’une déficience intellectuelle légère ou de difficultés d’apprentissage.
Ils sont scolarisés dans des classes spécialisées ou ordinaires. Le but est que cet accompagnement soit le plus global. Ainsi, l’équipe va où l’enfant vit, c’est-à-dire à domicile, à l’école ou sur les lieux de loisirs. Nous pouvons les suivre de la primaire à l’insertion professionnelle. Même si nous organisons quelques sorties, c’est avant tout un accompagnement individuel », explique Denis Graindorge, directeur du service enfance des Papillons blancs. Depuis vingt ans, éducateurs, thérapeutes, orthophonistes et autres intervenants du service ont accueilli cent quinze enfants. Aujourd’hui, ils sont trente-cinq. « Le seuil est passé l’année dernière de vingt-cinq à trente-cinq, en raison d’une forte demande. Aujourd’hui, ils sont quarante-cinq enfants du Pays beaunois inscrits sur liste d’attente », ajoute-t-il. Parmi ces trente-cinq enfants, il y a Damien, 14 ans, scolarisé au collège Jules-Ferry. « Avec mon éducateur, nous faisons des recherches de stage, nous discutons de l’école et faisons des sorties. J’aime beaucoup de jeux vidéo et les ordinateurs. J’envisage de créer des vidéos ou des montages photos.

« L’objectif de ce service est de favoriser l’inclusion du jeune dans un milieu ordinaire » Denis Graindorge, directeur du service enfance

Marie PROTET
source : Journal "Le Bien Public", édition Beaune 5 octobre 2014



- Seurre - Vie locale Challenge sportif


Mardi, le service d’activités de jour du Val de Saône des Papillons blancs a organisé, pour la première fois, un challenge sportif à la salle de sports André-Berbey, regroupant différents établissements accueillant des jeunes adultes handicapés. A travers de multiples épreuves (basket-ball, tir à l’arc, bowling, VTT, sarbacane), les quatre équipes se sont affrontées toute la journée, pour terminer par un match de gala et une remise de récompenses. Les participants et leurs éducateurs sont repartis ravis de cette initiative qui se reproduira. Photo Pierre Turc

source : journal "Le Bien Public", édition Beaune - 3/10/2014

vendredi 3 octobre 2014

- Une unité d’accueil pour enfants au cœur des Vérottes

L'accueil de jour pour les enfants de 4 à 11 ans, atteints de déficience intellectuelle. photo M.P

Mardi soir, élus, représentants du bailleur social Orvitis et de l’association Les Papillons blancs ont inauguré une nouvelle unité d’accueil d’enfants, atteints de déficience intellectuelle.

Le myrtil est un papillon, mais pas seulement. C’est aussi le nom qui a été donné par l’association Les Papillons blancs à la nouvelle unité d’accueil installée au cœur du quartier des Vérottes, rue des Noisetiers. Ce nouveau centre, qui peut accueillir jusqu’à dix enfants de 4 à 11 ans atteint de déficience intellectuelle, a été inauguré mardi en fin d’après-midi en présence des élus locaux, des représentants d’Orvitis et responsables de l’association Les Papillons blancs.

Aider à la socialisation

« Ce centre a été implanté au cœur du quartier des Vérottes car nous avons, depuis plusieurs années, un partenariat avec l’école Bretonnière qui se trouve à quelques mètres. Ainsi, les enfants peuvent être accompagnés avant et après la classe. Ils sont en véritable inclusion, dans un milieu ordinaire », explique Denis Graindorge, directeur du secteur enfance des Papillons blancs. Six enfants ont intégré la structure il y a environ deux semaine, mais cette unité peut en accueillir jusqu’à dix. « Nous leur proposons des activités d’éveil, des activités manuelles avec de la peinture, du découpage. Le but est ainsi de participer à la socialisation de l’enfant, à son éveil corporel, sensoriel et à l’apprentissage du vivre ensemble », précise Evelyne Gagnepain, l’éducatrice spécialisée de l’unité.

Bâtiment aux pieds d’un immeuble

L’unité Myrtil a été construite au pied d’un immeuble d’habitation. « Nous avons utilisé deux logements déjà existants au rez-de-chaussée auxquels nous avons ajouté une extension avec une rampe d’accès pour personnes à mobilité réduite », a présenté l’architecte Stephen Rigaux. A l’intérieur, bureaux, salles de détente, de jeux d’eau sont adaptés aux enfants et à l’équipe pédagogique.
Ce projet a été mené en partenariat avec Orvitis, le bailleur social. « La réalisation de cette unité au pied d’un immeuble d’habitation participe à l’intégration de public avec leurs différences, au rapprochement entre tous les acteurs d’un même quartier », a confié Joël Abbey, président de l’organisme, avant de laisser la parole au député-maire Alain Suguenot et au président des Papillons Blancs Philippe Chaussade.

Marie PROTET - Journal "Le Bien Public" - édition Beaune - 3 octobre 2014


lundi 22 septembre 2014

- Beaune - Congrès AIRHM Le handicap au quotidien

Conférence d’Henri-Jacques Stiker (à gauche), anthropologue spécialiste du handicap. Photo C. O.

Chercheurs et personnes de terrain ont échangé pendant trois jours sur les handicaps mentaux, au palais des Congrès beaunois.

L’AIRHM (Association internationale de recherche scientifique en faveur des personnes handicapée mentales), avec l’aide des Papillons blancs, a organisé son treizième congrès international. Il s’est déroulé à Beaune, pour la première fois, avec pour fil rouge la créativité.
« Les chercheurs ne rencontrent pas facilement les personnes de terrain », explique le président de l’AIRHM, Daniel Frydman, qui ajoute que la créativité et les innovations concernant les handicaps mentaux viennent justement de ces praticiens, qui côtoient chaque jour des personnes souffrant de déficiences mentales. Des familles de personnes handicapées sont intervenues également dans les discussions, conférences et ateliers.
Les échanges ont porté sur les innovations, mais aussi la problématique du handicap liée au vieillissement ou encore la personne handicapée et ses droits en tant que citoyenne.
Environ deux cents personnes ont participé à ce congrès qui a réuni Français, Suisses, Belges et même Libanais et Mauritaniens. « C’est important pour Beaune », commente Jacques Berthet, le président des Papillons blancs. « Nous n’avons pas souvent l’occasion d’avoir des intervenants de cette qualité-là. » Le congrès se termine ce samedi.

source journal "Le Bien Public" édition Beaune samedi 20 septembre 2014

jeudi 24 juillet 2014

- Taxe transport : suppression d'une exonération traditionnelle, le secteur privé non lucratif sanitaire, social et médico-social est en péril

Communiqué de presse "Message de l'Union"  - UNAPEI  - 22/07/2014




Malgré la mobilisation et les alertes des 9 principales fédérations du secteur sanitaire, médico-social et social à but non lucratif, le gouvernement vient de mettre à la charge des associations qui accompagnent nos concitoyens les plus vulnérables, une taxe dont elles étaient exonérées depuis plus de 40 ans.

Sans aucune concertation avec les associations concernées, cette disposition brutale a été adoptée dans l'urgence de l'examen par l'Assemblée nationale du projet de loi de finances rectificative pour 2014 (PLFR 2014). Ainsi, plus de 500 millions d'euros jusqu'à présent consacrés à l'accompagnement et aux soins des personnes en difficultés sociales, en situation de handicap et malades, vont être dérivés vers les organisations en charge des transports.

Lors du débat parlementaire, le Gouvernement a indiqué qu'il serait tenu compte de cette charge supplémentaire par l'Etat et les conseils généraux dans les tarifs et budgets des établissements. Mais, dans le contexte actuel, au regard des mécanismes budgétaires et tarifaires, et de la liberté de gestion des collectivités territoriales comme des faibles marges de manoeuvre de la sécurité sociale, les associations s'interrogent sur les mesures que le Gouvernement est en capacité de prendre pour compenser intégralement cette charge nouvelle pour elles. Elles attendent instamment une rencontre avec le Premier ministre et la Ministre des Affaires sociales pour obtenir des garanties.

Faute de compensation intégrale, le Gouvernement entraînerait le Parlement dans un choix lourd de conséquences. Privilégier l'augmentation des taxes pour des organisations de transport au détriment des politiques sanitaires, sociales et médico-sociales serait un choix politique inacceptable pour les centaines de milliers de personnes que ces associations accompagnent au quotidien et un choix social incompréhensible au regard de l'emploi puisque plus de 10.000 salariés verraient leur emploi menacé par cette mesure.

Les 9 principales organisations du secteur refusent d'envisager une telle perspective et demandent au gouvernement de reconsidérer sa position afin de traduire ses engagements dans les travaux législatifs en cours -PLFR 2014- et à venir, notamment dans le cadre des lois de finances de l'Etat et de la sécurité sociale pour 2015.


jeudi 17 juillet 2014

- le sport contre la différence

Depuis plusieurs années, le foyer Chantournelle organise sa journée du ballon, qui a coïncidé
cette fois avec la Coupe du monde. Une centaine de personnes ont participé à cette manifestation.

La rencontre interétablissement organisée par l’Acodège (Association côte-d’orienne pour le développement et la gestion d’actions sociales et médico-sociales) a regroupé une dizaine de foyers sur le thème « le sport pour vaincre la différence ». Cette manifestation s’est déroulée en partenariat avec la municipalité de Gevrey-Chambertin pour le prêt des installations sportives ainsi que l’association les Ptits Bonheurs pour son aide aux personnes en situation de handicap.

Motricité, habilité plaisir et échange ont été au programme de cette rencontre

Pour l’occasion, les animateurs du foyer gibriaçois avaient invité les foyers d’Auxonne, d’Isle-sur-Serai (Yonne), Chenôve, Massangis (Yonne), Savigny-lès-Beaune, Nolay et Dijon. Ils étaient donc plus d’une centaine à se mesurer autour de jeux sportifs basés sur le ballon rond : souffle balle, balle sonore, boule pendulaire, clown balle, chamboule balle, golf... mettant en pratique la motricité, le désir de bien faire, l’habilité et, surtout, souligne Anne-Laure « le plaisir et l’échange au sein des groupes dans ce type d’animation ».
Les éducateurs spécialisés de Chantournelle Hélène Méryl, Dominique, Mustapha assurent que « même si la compétition n’a pas été l’objectif de cette journée de sport adapté, tous les participants se sont donnés à fond pour gagner ».
En fin de journée les organisateurs ont procédé à la remise des récompenses et félicité tous les sportifs.

source : journal "Le Bien Public" édition Beaune le 16/07/2014

mercredi 16 juillet 2014

- ARC-SUR-TILLE. Le plan d’eau propose une activité voile adaptée aux personnes handicapées.


Dix résidents de chaque foyer ont pu découvrir les plaisirs de la voile sur le plan d’eau et profiter en toute quiétude et sécurité des aménagements adaptés.

Après le canoë-kayak, le club Alliance Dijon Arc Voile vient de se voir attribuer le label handisport pour l’activité voile. Une vingtaine d’adultes handicapés ont profité des aménagements.
Le club nautique Alliance Dijon Arc Voile est installé sur la base de loisirs d’Arc-sur-Tille. Il vient d’obtenir le label handisport et souhaite permettre l’accès aux sports nautiques aux personnes en situation de handicap. Pour ce faire, le club développe des moyens matériels, humains, financiers et est soutenu dans cette démarche par la ligue de voile de Bourgogne, par le comité départemental Handisport et la Ville d’Arc-sur-Tille.

Mise en place d’un partenariat
Les foyers d’accueil médicalisé (FAM) / maison d’accueil spécialisée (MAS) d’Is-sur-Tille et d’Agencourt ont une politique visant la promotion des sports adaptés pour les adultes multi-handicapés qu’ils reçoivent. L’Association handisport ressources 21 (AHR21) les a soutenus. Un partenariat est donc né de ces deux volontés. Il a pour but de permettre le développement de la pratique handisport des sports nautiques sur la Côte-d’Or quel que soit le handicap (physique, mental, ou les deux) des pratiquants.
L’Adapei (Association départementale des amis et parents de personnes handicapées mentales) a fait don au foyer d’une partie de la recette de la vente annuelle de brioches en faveur de la pratique du sport adapté.

Des sports nautiques pour tous
Dans la continuité du projet canoë-kayak réalisé en juillet 2011, les éducateurs ont réfléchi à un nouveau projet innovant en sport adapté et le choix s’est porté sur l’activité voile.
Le club Alliance Voile Dijon Arc ayant reçu dernièrement la labellisation handisport, et ayant comme but de promouvoir la pratique des sports nautiques pour tous, il était tout indiqué pour la réalisation de ce projet.
Contrairement aux idées reçues, la voile est un sport à la portée de tous. De plus, ce club est le premier du département à accueillir les personnes ayant un handicap et un des rares en Bourgogne sur un plan d’eau sans courant.

LES OBJECTIFS
Découvrir une nouvelle pratique sportive pour accéder à un univers de quiétude et de sensation qui peut réveiller l’aventurier ou le contemplatif qui sommeille chez chaque personne.
Susciter le plaisir de pratiquer une activité sportive adaptée de pleine nature.
Mettre en avant le dépassement de soi. Permettre de vaincre la peur du milieu aquatique pour certains.
Pratiquer une activité physique adaptée à son handicap en vue d’entretenir et de développer ses capacités motrices et cognitives.
Favoriser la rencontre, de partage entre des résidents de différents foyers (Les Eaux Vives d’Is-sur-Tille et Maurice-Gausset d’Agencourt).
Mutualiser les moyens financiers, humains, grâce à l’Association Handicap Ressources de Côte-d’Or.

source : journal "Le Bien Public", édition Beaune, 12 juillet 2014

- SOCIAL. Les Papillons blancs réorganisent leurs structures dès la rentrée de septembre.


Lors de la visite de trois de ses sites par la sous-préfète de Beaune, l’association Les Papillons blancs a dévoilé ses projets pour la rentrée.

Alors que les vacances scolaire viennent à peine de commencer, l’antenne beaunoise de l’association Les Papillons blanc, qui lutte pour l’insertion des personnes handicapées, travaille déjà à ses projets pour la rentrée.
« Dès septembre, une unité d’accueil IME ouvrira en face de l’école Bretonnière et une autre à côté du collège Monge », explique Denis Graindorge, le directeur de l’Institut médico-éducatif (IME) du Square de Cluny, à Beaune. L’objectif pour l’association est de s’insérer encore plus dans la vie ordinaire. « Nous cherchons l’inclusion, le plus possible », commente Jacques Berthet, le directeur général.
Toujours en septembre, un nouveau Sessad (Service d’éducation spéciale et de soins à domicile) permettra de prendre en charge sept enfants autistes de plus que les dix dont s’occupe déjà le service Serenate. « Avec les PEP71,  nous avons répondu à un appel à projet et nous avons obtenu une réponse positive en juin », ajoute Jacques Berthet. En plus des sept places allouées à Beaune, treize autres vont être ouvertes dans le Châlonnais. Si les projets des Papillons blancs avancent, Denis Graindorge souligne quelques problème que l’association doit gérer au quotidien : « la pénurie d’orthophonistes en institutionnel » ou encore « le manque de places de pédopsychiatrie en hospitalisation ». De plus, l’IME souhaiterait déménager. « Les Locaux actuels ne sont plus du tout adaptés aux standards et aux besoins de notre époque », commente Denis Graindorge. Mais depuis 2010, le projet n’avance pas.
« Notion de travail »
Les Papillons blancs beaunois emploient 360 salariés en équivalent temps plein et gèrent dix-sept établissements, dont l’IME, l’IMPro (Institut médico-professionnel, dédié à la formation professionnelle,) et l’ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail), visités lundi par Anne Frackowiak-Jacobs. Ce dernier emploie 98 travailleurs handicapés, sous-traitant pour les établissements Urgo ou encore Edmond Fallot. Pour l’association, l’inclusion passe par le travail. « Et nous nous battons pour que cette notion subsiste », conclut Jacques Berthet.

source : Journal "Le Bien Public", édition Beaune, 11 juillet 2014

mardi 8 juillet 2014

- Les thématiques économiques et financières au service des projets des EA Bourguignonnes

Six des seize Entreprises Adaptées bourguignonnes*  se sont rassemblées le jeudi 26 juin dans les locaux de l’association des Papillons Blancs de Beaune et sa région pour échanger autour de la thématique, «Le pilotage économique et financier au sein de l’Entreprise Adaptée».

Cette journée de formation et d’échanges, à l’appui du cabinet E2S Conseil et de l’UNEA, a permis d’approfondir la lecture, l’analyse et l’identification de leviers économiques et financiers mobilisables tant sur les aspects spécifiques aux Entreprises Adaptées que sur les aspects communs à toutes entreprises.

Cette journée fut, par ailleurs, l’occasion d’échanger et de partager la vision d’entreprise à finalité d’emploi durable de personnes handicapées au moyen d’une activité économique et d’une assise financière au moins aussi rigoureuses que toutes autres entreprises dites classiques.

Les notions de fonds de roulement, BFR et trésorerie n’auront plus de secret pour les participants satisfaits d’avoir partagé ensemble cette journée !  Les Entreprises Adaptées présentes bénéficieront par ailleurs d’un appui dans leur réflexion stratégique au travers du service d’accompagnement de l’UNEA. En 2014, plus de 56% des EA Bourguignonnes**  seront accompagnées dans le cadre de ce dispositif.


Sylvain DUPIC, Délégué Régional UNEA Bourgogne

Vincent PIERRE, Conseil aux Entreprises Adaptées, UNEA


*Arnaud AUBERT et Sylvain DUPIC PROMUT DIJON, Jean-Claude BOUCHOT PROMUT CHENOVE, Jérôme CHIMENE APF Entreprise 21, Didier JOLY APM 71, Marc SIVET EA DE SAINT JULIEN DU SAULT et Philippe VEGA Entreprise Adaptée Viticole de Beaune (EAV).

**Dont les accompagnements antérieurs à 2014.

lundi 7 juillet 2014

- Beaune : des tablettes tactiles pour les enfants autistes

L’association Les Papillons blanc de Beaune et sa région viennent de recevoir un chèque de 6 700 €, destiné à acquérir de l’équipement pour les jeunes autistes.


Philippe Chaussade, président des Papillons blancs de Beaune, entouré de Jacques Berthet, directeur général, et Denis Graindorge, directeur du secteur petite enfance, a reçu, Martial Grillet, président du Lions Club de Beaune, accompagnés de membres du bureau.

Cette réception était l’occasion de rappeler la genèse de cette aventure qui a débuté en septembre 2013 lors d’une rencontre entre deux hommes qui s’apprécient beaucoup. Serge Terrand, salarié d’Orange qui allait débuter un mécénat de compétence auprès de l’association, et Martial Grillet. Invité pour parler de son mécénat lors d’une réunion du Lions, la communication des enfants autistes a été abordée. Serge Terrand – qui venait de « découvrir » l’initiative prise par les éducateurs de s’approprier une application née en Italie dont le concepteur a lui-même une enfant atteinte de troubles autistiques – a proposé le projet. Cette application est un plus indéniable pour ces jeunes, qui peuvent ainsi communiquer avec des outils numériques et se séparer de leur classeur de pictogrammes, bien encombrant dans certaines occasions, mais avec un coût de dotation important. « Ce projet répondant à l’orientation de notre club pour 2013 -2014, nous avons décidé d’apporter notre aide pour l’acquisition des équipements Apple et Logiciels », explique Martial Grillet.

Les actions s’enchaînèrent donc du côté du Lions pour trouver le financement (loto, fleurs de l’espoir). La fondation Lions a également été sollicitée et, fait exceptionnel, la totalité de l’aide demandée a été octroyée pour ce projet. C’est donc avec bonheur qu’un chèque de 6 700 € a été remis à l’association des Papillons blancs de Beaune.

Cette action, partie d’une simple rencontre, a pour vocation de devenir une cause nationale pour le Lions-Club et un espoir de progrès pour tous les enfants porteurs de ce ­handicap.

Source : Journal "Le Bien Public", édition Beaune 05/07/2014

jeudi 26 juin 2014

- "Petite" idée pour cause nationale.

En axant son thème de l'année sur « Jeunesse et Communication », le Lions Club de Beaune ne savait pas qu'il initiait un grand projet. Explications


La semaine dernière, Philippe Chaussade, président des Papillons Blancs de Beaune, avec à ses côtés MM. Berthet directeur général et Graindorge directeur Petite Enfance, accueillaient Martial Grille!, président et  plusieurs membres du lions Club de Beaune, pour la remise symbolique, du chèque des 3 000 qu'a rapporté l'opération « fleur de l'espoir », au profit de l'équipement des jeunes autistes de l'établissement en matériel informatique.
Symbolique, parce qu'expliquera Martial Grillet « le Lions a voulu financer la totalité de cet équipement, soit 6700 et qu'une partie d'autres opérations est venue s'ajouter » et parce que anticipant les résultats de ses opérations, le lions de Beaune a acheté le matériel, 5 tablettes et 11 I-pods avec lesquels les jeunes se  familiarisent déjà en parallèle avec la batterie de pictogrammes qui pend à leur cou. « Une grande avancée dans leur communication » soulignera Jacques Berthet.
Si l'on .excepte le coût, sensiblement plus élevé qu'une action "classique" du club service local, on pourrait dire qu'elle entre dans "l'ordinaire" des membres du lions de Beaune, si, comme le rappelle Martial Grillet, son actuel président, elle n'avait pas pris une dimension nationale.
Tout a commencé par une rencontre entre Martial Grillet et Serge Terrand, informaticien Orange aux Papillons Blancs qui ont conçu le dossier dans le cadre des projets jeunesse et communication du Lions. «L’idée qui s'est rapidement imposée, c'est que nous devions financer la totalité du dossier », explique le président qui poursuit « nous l'avons donc fait remonter à la Fondation du Lions Club qui nous a envoyé 100 % de la  omme que nous espérions. Une première dans l'histoire de la fondation ». Les choses auraient pu s'arrêter . Mais l'équipe beaunoise, sûre de son coup, a contacté le concepteur du logiciel qui permet de foire fonctionner le système sur mesure en fonction de chaque enfant et le fabricant Apple qui se sont montrés très intéressés. Aujourd'hui, la "petite" idée de départ, est devenue une capacité à proposer la même opération "clés-en-mains" aux autres clubs d'ailleurs qui seraient tentés. Les premiers échos à la démarche sont très favorables. Et son  évolution est jugée "sans limites". Jusqu'à devenir une cause nationale ? On en prend bien le chemin ...


source : journal "échos des communes" n°93 - 24 juin 2014