vendredi 28 mai 2010

- Un goûter pour les enfants handicapés

ESAT

Au centre, Jacky Dureuil de l’IME est salarié de la Sogeres depuis bientôt un an. Photo C. G.-L.

La Sogeres, restaurateur quotidien de l’Esat et des enfants des Papillons blancs de Beaune, organisait hier un goûter à l’attention de ses hôtes. Une quarantaine d’enfants se sont ainsi délectés de mousses de fraise bonbon, d’éclatés de pâte à tartiner et autres fruits frais. « C’est un type d’événement que l’on fait souvent », rapporte Marc Laffont, directeur régional de la Sogeres. « Il est intéressant de s’adresser à un public d' handicapés et de voir leurs réactions. La différence est que certains enfants suivent des régimes particuliers. C’est une population qui n’a pas de limites. On doit prêter attention à la lutte contre l’obésité». L’un d’entre eux est un exemple de réussite par le travail : Jacky Dureuil des Papillons blancs est salarié de la Sogeres depuis 2009.

source: journal "Le Bien Public", édition Beaune, 28 mai 2010

lundi 24 mai 2010

- Bienvenue Bensheim ! Jumelage

Jumelage. Beaune s’y préparait depuis longtemps : « alles Gute zum Geburtstag » !

Le magnifique char représentant le blason de Bensheim réalisé par les enfants des centres sociaux.


Le week-end a résonné comme une ode à la joie et à l’amitié franco-allemande. Il a encore resserré les liens noués il y a 50 ans entre Beaune et Bensheim.

«Gutentag, Gutentag, sagen alle Kinder... ». C’est par cette sympathique chansonnette d’écoliers que la délégation allemande a été accueillie vendredi après-midi à l’école des Remparts, tandis qu’un autre accueil se déroulait à l’école des Blanches Fleurs. La délégation allemande est ensuite allée visiter les expositions réalisées au Musée du vin et au musée Gaspard-Monge sur le jumelage. Le week-end a été lancé à 18 h 30 porte Marie de Bourgogne par une soirée d’ouverture, à laquelle le public s’est joint en nombre autour des drapeaux français, allemand et européen.
Samedi, les passants ont pu admirer le char réalisé par les enfants du centre social Bretonnière et de l’IME. Réalisé depuis septembre dans le cadre des animations de quartier, il représentait le blason de Bensheim : Saint-Georges terrassant le dragon et un bouclier décoré de l’emblème de la ville de Beaune. Un beau travail de bois et papier mâché chapeauté par les animateurs socio-culturels Marc Ory et Eric Mattauer. Le tirage au sort du gagnant du jeu-concours de l’Union des commerçants beaunois a eu lieu à l’arrivée du char place des Halles. Il s’agit de Marie-Colette Rygiel, 58 ans, de Savigny-lès-Beaune. Le protocole a été signé lors d’une soirée spéciale au théâtre, pendant laquelle l’ancien maire de Beaune, Henri Moine, a fait une intervention très applaudie. Très applaudie aussi a été l’interprétation de l’hymne européen par les élèves de l’Ecole de musique de Beaune.


Source : Journal "Le Bien Public", édition Beaune, 24 mai 2010.

jeudi 13 mai 2010

- Des travailleurs handicapés prennent en charge le vignoble de Valenciennes.

Les nouveaux occupants du vignoble de Valenciennes dégustent la cuvée Watteau 2008.


ON EN PARLE
Voilà plus d'un mois que le discret vignoble de Valenciennes, remis à état par l'Ageval, est dorénavant pris en charge par l'APEI, aidant à l'insertion professionnelle des travailleurs handicapés. Un transfert officiel signé mardi dernier. Les Ateliers Watteau prennent désormais
la relève, afin de conserver ce patrimoine viticole.

PAR KARINE MÉZIÈRE
valenciennes@lavoixdunord.fr
PHOTO REPRO LA VOIX

Savez-vous que des pieds de vigne font partis du patrimoine de Valenciennes ? Ce vignoble, situé aux abords de la ferme Malplaquet, s'étend sur un hectare de terrain, descendant jusqu'au plan d'eau de Trith. Plusieurs milliers de pieds de vigne de Pinot noir et de Chardonnay y sont plantés. Depuis 1998, c'est l'entreprise de réinsertion Ageval qui s'est chargée de remettre à neuf le vignoble grâce à des aides du fonds social européen. « La vigne est un outil. Elle permet de rendre service à des personnes en précarité, qu'on aide à s'insérer dans la vie active », indique Patrick Roussiès, président de l'Ageval. Seulement, aujourd'hui, les subventions ont été supprimées et cultiver une vigne a un coût. C'est pourquoi, l'APEI (association de parents d'enfants inadaptés) a répondu à l'appel de transfert lancé par Ageval. Ainsi, l'association, très proche en termes d'aide à l'insertion des handicapés, s'est positionnée comme repreneur du vignoble tout en valorisant les compétences des travailleurs en situation de handicap. « Nous sommes vraiment fiers d'acquérir ce vignoble. Avec cette exploitation, la fabrication de vin blanc pourra continuer. Nous allons également pouvoir étendre les activités des Ateliers Watteau », précise Georges Maillot, président de l'APEI. Ainsi, une vingtaine de travailleurs handicapés seront formés au métier à la viticulture et à l'arboriculture fruitière. Des professionnels de ce monde du raisin interviendront durant les ateliers Watteau, notamment Eric de la Broise, maître de Chai chez Louis Max (Bourgogne) et Alain Girotti, vigneron au Château Charreau (Bordeaux). « Nous continuons l'aventure viticole comme elle nous a été transmise », précise Fabien Hernout, directeur de l'APEI du Valenciennois. Et pour que la cuvée Watteau perdure, la démarche de parrainage des ceps de vigne par Ageval sera pérennisée. « Seuls leurs dons, leurs subventions permettront de mener à bien l'exploitation du vignoble », ajoute Fabien Hernout. Un symbole, puisque les parrains et marraines peuvent déguster les différentes cuvées. •


Les Ateliers Watteau aident à l'insertion

Désormais, la cuvée Watteau, un vin blanc non commercialisé, sera fabriquée par des travailleurs handicapés, pris en charge par l'APEI de Valenciennes et notamment par
les Ateliers Watteau. Afin de mener à bien le domaine, soit 9 000 pieds de vigne (4 000 de Chardonnay et 5 000 de Pinot Noir), ces Ateliers Watteau offrent une solution à toutes les personnes de plus de 16 ans ayant une déficience intellectuelle, dont le handicap ne leur permet pas de s'insérer dans la vie active. C'est pourquoi, une vingtaine d'entre elles pourront se voir offrir une vie sociale et adaptées avec un encadrement spécialisé. « Notre but est de faire prendre des initiatives à ces personnes ayant un handicap », indique Fabien Hernout, directeur des Ateliers Watteau de l'APEI.

Entretenir le vignoble
Ainsi, des activités à caractère professionnel et correspondant au niveau de compétences et de production de chacun sera proposées. « Il faudra qu'ils aient une réelle action sur la propreté des berges, ainsi que sur l'entretien du site du vignoble », ajoute Fabien Hernout. Des tâches bien spécifiques pour faire perdurer la valorisation du patrimoine viticole à Valenciennes. « Pour cela, nous allons faire en sorte qu'aux prochaines journées du patrimoine en septembre, les travailleurs handicapés parlent de leurs activités sur le vignoble et accueillent les visiteurs », explique-t-il. Un moment stratégique qui prendra acte durant les vendanges. « Il faut penser à la réalité économique des choses.
Les handicapés ont autant besoin de travailler que quiconque. » Avec une production annuelle de 4 000 bouteilles, la relève du vignoble est prête.


source : Journal "La Voix du Nord" jeudi 13.05.2010. K. M.

mardi 11 mai 2010

- Une entreprise adaptée s'occupe des espaces verts.

Etang Vergy
Le groupe espaces verts de l'Entreprise adaptée de services viticoles. Photo Olivier Dupont

L'entreprise adaptée de Services viticoles de Beaune intervient dans plusieurs communes.

Un groupe d'une dizaine de personnes de l'entreprise adaptée de Services viticoles basée à Beaune, travaille depuis quelques années à l'entretien, le nettoyage et la mise en valeur des espaces verts pour les mairies de l'Etang-Vergy et Curley.

« Nous proposons nos services aux particuliers, entreprises ou collectivités locales », explique Patrick Moussant, moniteur d'atelier. L'équipe gère ainsi l'entretien des espaces verts de onze entreprises de la région ; elle intervient aussi à l'Institut médico-éducatif ou aux jardins familiaux de Beaune. En parallèle à l'activité espaces verts, l'entreprise emploie quarante personnes pour travailler la vigne dans les domaines de la côte. Pour les deux communes des hautes côtes de Nuits-saint-Georges, les salariés effectuent principalement les travaux de débroussaillage, désherbage, tonte, taille et l'entretien des massifs et des haies.

L'entreprise s'est efforcée de tisser un tissu économique autour de son image lui permettant de bénéficier d'une réputation de savoir-faire. Elle doit s'adapter aux contraintes économiques tout en veillant à l'épanouissement et au développement des compétences de chaque salarié. « Je dispose d'un très bon groupe. L'ambiance et l'esprit d'équipe sont excellents », poursuit l'encadrant. L'objectif reste que chacun participe activement à la vie de l'entreprise. En valorisant leurs parcours professionnels, l'Entreprise adaptée peut aussi permettre à certains salariés d'intégrer une entreprise « classique ».

INFO. Entreprise adaptée de Services viticoles, 26, rue du Faubourg-Saint-Jean 21200 Beaune.
Tél. 03.80.22.04.13
sources : journal "Le Bien Public" édition Dijon, mardi 11 mai 2010


vendredi 7 mai 2010

- Beaune : peux mieux faire.

Handicap. En matière d'accessibilité, la ville progresse mais ne fait pas forcément mieux.


Au centre-ville, certains endroits sont aux normes mais de nombreuses artères demandent
d'importants travaux. Photo B. Hutter

Alors que s'est tenue hier une commission de travail sur les mesures à appliquer en faveur du handicap, le point sur l'accessibilité à Beaune.

Mi-chemin. La loi de février 2005 donne dix ans à la mise en accessibilité en faveur des personnes handicapées.
Multiples. La loi concerne à la fois transports, logements, voirie, espaces et établissements publics.
La loi pour l'égalité des chances du 11 février 2005 a été claire : l'environnement du quotidien devra être rendu accessible aux personnes en situation de handicap avant 2015 (voir définition en encadré). Voirie, transports, logements, espaces et établissements publics : tout doit y passer. Au nom de l'universalité de la citoyenneté. Pourtant, en 2010, soit à mi-parcours, la plupart des villes sont à la traîne. Sans être en tête de peloton ni faire état de cancre, il semblerait que Beaune soit bien placée dans un hypothétique classement des villes de France les plus accessibles.

Des normes prises en compte

« Nous n'avons pas attendu, en termes de voirie, la loi de 2005 pour prendre en compte la situation des personnes handicapées », lance Jean-Luc Becquet, adjoint chargé du patrimoine et des infrastructures. « Nous essayons systématiquement de nous mettre à leur place ». Aujourd'hui, le bilan de la Ville, obligée d'appliquer les normes d'accessibilité dans toutes nouvelles constructions ou rénovations, semble plutôt positif. Place des halles, place Carnot, place du général Leclerc, forum des sports, école des Beaux-arts, cinéma, bus à plancher surbaissé : autant d'exemples de réalisations accessibles portées par la municipalité beaunoise. En parallèle, les projets en cours sont tous frappés du sceau de l'accessibilité. Et les commissions de travail entre élus et associations compétentes, à l'image de celle qui s'est tenue hier, permettent d'identifier les non-conformités dans le but de les résoudre.
Pourtant, comme la plupart des villes françaises, Beaune semble encore être loin des objectifs requis. 2015 arrive à bien grand pas face à un chantier qui touche, rappelons-le, tous les domaines de la vie courante. Finalement, dix ans, c'est peut-être trop juste. Loin de s'être tournée les pouces jusqu'ici, la ville du sud Côte-d'Or n'a pas encore tout à fait réussi à mettre en place des mesures globales d'accessibilité, privilégiant plutôt les projets plus précis et concrets. « Nous avons demandé des études à des cabinets, dont les conclusions rendues prochainement nous permettrons de définir des axes. Les mesures seront phasées et insérées dans le budget », souligne Jean-Luc Becquet.

« Des dérogations à Beaune »

Lourdeurs administratives, priorisations et temps nécessaire à la formation peuvent expliquer le retard beaunois. « Ce sont de nouvelles habitudes à prendre », estime Joseph Larfouilloux, premier adjoint à la santé et au handicap. Il s'agit aussi de sensibiliser la population au handicap, ce qui, on le sait, est un travail de longue haleine où la mairie n'est pas le seul acteur. Autre élément : le patrimoine historique de la ville. « Il y aura automatiquement des dérogations à Beaune. Beaucoup de sites sont classés. On ne pourra donc pas les toucher. Mais il faut agir », déplore Christian Dumont, représentant départemental de l'Association des paralysés de France, en référence aux pavés du centre-ville « affreux » pour les fauteuils roulants. L'aspect financier rentre lui aussi indéniablement dans l'équation.
Mais du côté des associations, on reconnaît les bons et nombreux rapports avec la municipalité.
Seulement, selon Jacques Berthet, directeur général des Papillons blancs, la Ville pourrait encore aller plus loin. « Beaune, de par sa taille et son organisation, est très propice à l'accessibilité. Mais elle n'a peut-être pas la bonne méthode de travail. On ne vient encore pas assez chercher les gens sur le terrain. Avec l'accessibilité, on a toujours du mal à se projeter sur les difficultés des autres tant qu'on n'est pas touché. Mais ce sont des petites choses qui vont régler les problèmes de tout le monde ».


Journaliste : GUILLAUME BIETRY

source : Journal "Le Bien Public" édition Beaune le 07/05/2010

Le futur de l'accessibilité beaunoise

Les projets de la municipalité sont nombreux et tous respectent, a priori, les normes de l'accessibilité. Ainsi des futures salles de concert et école de musique porte Marie de Bourgogne et du déménagement de la bibliothèque. Côté voirie, les réalisations seront colossales : mise en accessibilité de la rue de Lorraine et du boulevard, déjà accessible aux trois-quarts, abaissements des trottoirs, bandes podotactiles, carrefours équipés de dispositifs sonores.
Transports, sites internet et autres bâtiments publics connaîtront eux aussi des mises aux normes.


UN CONCEPT LARGE ET COMPLET


Selon une définition interministérielle, la notion d'accessibilité renvoie à « l'autonomie et la participation des personnes ayant un handicap, en réduisant, voire supprimant les discordances entre leurs capacités, leurs besoins et leurs souhaits, d'une part, et les différentes composantes de leur environnement, d'autre part ». Dans les textes depuis une quarantaine d'années, c'est la loi pour l'égalité des chances promulguée le 11 février 2005 qui a érigé l'accessibilité en principe et objectif national. Tous les secteurs du quotidien et tous les types de handicap sont concernés : moteurs, sensoriels, cognitifs, psychiques. Pour la première fois, une loi considère de façon compréhensive le handicap afin d'éliminer tout obstacle, toute rupture dans le cheminement des personnes atteintes d'une quelconque déficience. Cette chaîne de déplacement devra être complétée avant 2015.

lundi 3 mai 2010

- Des brioches pour améliorer le quotidien.

L'opération Brioche 2010 a été lancée en présence d'Alice Rozier, sous-préfète, qui a inauguré
la terrasse couverte financée par les bénéfices de l'édition 2009. Photo Jean-Claude Murit

À partir d'aujourd'hui et jusqu'au 10 mai, l'association Les Papillons blancs organise son opération brioche.

L' association Les Papillons blancs a été fondée en 1958. L'édition 2010 de sa désormais traditionnelle opération « Brioche » a été officiellement lancée vendredi au foyer La Ruche deSavigny-lès-Beaune, en présence d'Alice Rozier, sous-préfète de l'arrondissement de Beaune, Philippe Chaussade, président des Papillons blancs, Jacques Berthet, directeur général, et des administrateurs Robert Coron, Philippe Kopp et Daniel Koch, qui coordonnent l'opération.
Les bénéfices de cette opération sont destinés à l'amélioration du quotidien et du collectif des personnes accueillies dans les quelque quatorze établissements que compte à ce jour l'association.
Ce lancement a permis d'inaugurer la toute nouvelle terrasse couverte réalisée au SAJ (service d'accueil de jour) de Savigny, laquelle a pu être réalisée grâce aux bénéfices de l'opération Brioche 2009.

400 bénévoles

Quant aux bénéfices de la nouvelle campagne, ils doivent permettre de réaliser le même type d'aménagement, destiné à un espace détente des travailleurs de l'Esat de Beaune. Environ 10 000 brioches seront proposées par 400 bénévoles dans les cantons de Beaune, Nuits-Saint-Georges, Pouilly-en-Auxois et Bligny-sur-Ouche.
Jusqu'à Seurre.
Cette année, l'opération sera étendue à la commune de Seurre grâce à une quinzaine de bénévoles.
Depuis août 2008, cet établissement en Val de Saône gère une résidence qui reçoit quarante personnes en accueil de jour et vingt et une en hébergement.

INFO
Tous les bénévoles sont équipés d'un badge officialisé par un tampon de la mairie concernée et le logo de l'association.

Sources : "Journal le Bien Public" édition Beaune, 3 mai 2010