lundi 13 octobre 2014

- Festival Beaune : un film de l’Esat primé à Nîmes

L’Esat de Beaune a été primé lors du festival Regards Croisés de Nîmes (courts-métrages Métiers
et Handicaps). Photo DR

Pour la deuxième fois consécutive, l’Esat de Beaune a été primé lors du festival Regards Croisés de Nîmes, présidé cette année par Agnès Jaoui.
L’Esat (établissement et service d’aide par le travail) de Beaune a remporté la mention spéciale de la catégorie « Milieu protégé » avec son film Les 4 fantastiques.

Regards Croisés est le premier festival de films courts-métrages « Métiers et Handicaps ». Créé en 2009 à l’initiative de l’association l’Hippocampe, ce festival connaît un succès grandissant. Le concept est inédit : il s’agit de valoriser les aptitudes et compétences des salariés en situation de handicap. Son objectif est de changer le regard sur le handicap. Sous forme de reportages, fictions ou témoignages, chacun s’emploie à montrer qu’être différent est une source de richesse pour l’entreprise. A travers cette manifestation, l’Hippocampe souhaite créer un réflexe positif auprès des entreprises en sensibilisant les DRH et les managers.
Le festival Regards Croisés contribue ainsi à promouvoir les politiques menées en faveur du handicap, mais incite aussi à l’échange d’expertises et au retour d’expérience à partir des courts-métrages où les compétiteurs du festival expriment en six minutes, de manière drôle, décalée ou sérieusement, leur vie au travail.
C’est la troisième fois que l’Esat de Beaune reçoit un prix lors du festival Regards Croisés depuis sa première participation, en 2009. Cette année, les équipes, encadrées par Eric Andriot-Régnier, Patrick Obriot et Arnaud Hillion, ont proposé une fiction humoristique autour de l’atelier « jardins et espaces verts » et quatre de ses salariés. Un court métrage drôle, décalé, parfaitement bien réalisé, qui a su séduire le jury précisé par Agnès Jaoui et le public présent (plus de sept cents participants).
De l’humour, de la dérision, mais, avant cela, beaucoup de travail lors du tournage. Les acteurs se sont beaucoup investis et ont su étoffer le scénario par leur capacité d’improvisation.
Au-delà de la cohésion qu’apporte ce genre d’aventure, la réalisation de ce film fut une réelle fierté pour les membres de l’Esat. Les salariés souhaitent d’ailleurs réaliser une suite à cette fiction et envisagent déjà une participation à la 7ème édition du festival.
Les membres de l’Esat de Beaune sont repartis de Nîmes des souvenirs plein la yeux. La volonté des moniteurs est désormais de montrer ce film au plus grand nombre et de prouver les capacités de l’Esat professionnellement, techniquement et artistiquement.

Info Le film est visible sur le site www.festivalregardscroisés.com

source : Journal "Le Bien Public", édition Beaune, lundi 13 octobre 2014

lundi 6 octobre 2014

- Le SESSAD a vingt ans.

Adresse. Les locaux du Sessad Thaïs sont situés rue Marie-Noël à Beaune.
Accompagnement. L’équipe rencontre chaque enfant trois à quatre fois par semaine.

Ces vingt années ont été résumées par une exposition, un petit film, des témoignages auxquels le public a répondu présent. A la sortie, des messages de soutien ont été laissés. Photo M. P.

Jeudi soir, ils étaient nombreux Porte Marie-de-Bourgogne pour fêter les vingt ans du Sessad de Beaune, un service d’accompagnement à domicile des enfants.
 
Julie se souvient, lorsqu’elle était au Sessad de Beaune (Service d’éducation spéciale et de soins à domicile) : elle a été accompagnée pour des ateliers cuisine, des sorties à Lons-le-Saunier ou encore pour de l’aide aux devoirs. Aujourd’hui, Julie a 22 ans, elle est en formation d’auxiliaire de vie et a plein de projets dans la tête. « Ces cinq ou six ans au Sessad de Beaune m’ont permis de dépasser ma timidité. Je le suis beaucoup moins qu’au début », sourit-elle. Des témoignages comme le sien, les personnes présentes aux vingt ans du Sessad Thaïs, géré par l’association des Papillons blancs en ont entendu un bon nombre.

« Une forte liste d’attente »

L’anniversaire de cette structure d’accompagnement à domicile s’est déroulé jeudi soir dans la grande salle de la Porte Marie-de-Bourgogne. Au programme : exposition, témoignages d’anciens à travers une vidéo et intervention de la fondatrice du service, d’une psychologue ou encore du président de l’association. « Il s’agit d’une structure d’accompagnement et de soins à domicile pour les enfants souffrant d’une déficience intellectuelle légère ou de difficultés d’apprentissage.
Ils sont scolarisés dans des classes spécialisées ou ordinaires. Le but est que cet accompagnement soit le plus global. Ainsi, l’équipe va où l’enfant vit, c’est-à-dire à domicile, à l’école ou sur les lieux de loisirs. Nous pouvons les suivre de la primaire à l’insertion professionnelle. Même si nous organisons quelques sorties, c’est avant tout un accompagnement individuel », explique Denis Graindorge, directeur du service enfance des Papillons blancs. Depuis vingt ans, éducateurs, thérapeutes, orthophonistes et autres intervenants du service ont accueilli cent quinze enfants. Aujourd’hui, ils sont trente-cinq. « Le seuil est passé l’année dernière de vingt-cinq à trente-cinq, en raison d’une forte demande. Aujourd’hui, ils sont quarante-cinq enfants du Pays beaunois inscrits sur liste d’attente », ajoute-t-il. Parmi ces trente-cinq enfants, il y a Damien, 14 ans, scolarisé au collège Jules-Ferry. « Avec mon éducateur, nous faisons des recherches de stage, nous discutons de l’école et faisons des sorties. J’aime beaucoup de jeux vidéo et les ordinateurs. J’envisage de créer des vidéos ou des montages photos.

« L’objectif de ce service est de favoriser l’inclusion du jeune dans un milieu ordinaire » Denis Graindorge, directeur du service enfance

Marie PROTET
source : Journal "Le Bien Public", édition Beaune 5 octobre 2014



- Seurre - Vie locale Challenge sportif


Mardi, le service d’activités de jour du Val de Saône des Papillons blancs a organisé, pour la première fois, un challenge sportif à la salle de sports André-Berbey, regroupant différents établissements accueillant des jeunes adultes handicapés. A travers de multiples épreuves (basket-ball, tir à l’arc, bowling, VTT, sarbacane), les quatre équipes se sont affrontées toute la journée, pour terminer par un match de gala et une remise de récompenses. Les participants et leurs éducateurs sont repartis ravis de cette initiative qui se reproduira. Photo Pierre Turc

source : journal "Le Bien Public", édition Beaune - 3/10/2014

vendredi 3 octobre 2014

- Une unité d’accueil pour enfants au cœur des Vérottes

L'accueil de jour pour les enfants de 4 à 11 ans, atteints de déficience intellectuelle. photo M.P

Mardi soir, élus, représentants du bailleur social Orvitis et de l’association Les Papillons blancs ont inauguré une nouvelle unité d’accueil d’enfants, atteints de déficience intellectuelle.

Le myrtil est un papillon, mais pas seulement. C’est aussi le nom qui a été donné par l’association Les Papillons blancs à la nouvelle unité d’accueil installée au cœur du quartier des Vérottes, rue des Noisetiers. Ce nouveau centre, qui peut accueillir jusqu’à dix enfants de 4 à 11 ans atteint de déficience intellectuelle, a été inauguré mardi en fin d’après-midi en présence des élus locaux, des représentants d’Orvitis et responsables de l’association Les Papillons blancs.

Aider à la socialisation

« Ce centre a été implanté au cœur du quartier des Vérottes car nous avons, depuis plusieurs années, un partenariat avec l’école Bretonnière qui se trouve à quelques mètres. Ainsi, les enfants peuvent être accompagnés avant et après la classe. Ils sont en véritable inclusion, dans un milieu ordinaire », explique Denis Graindorge, directeur du secteur enfance des Papillons blancs. Six enfants ont intégré la structure il y a environ deux semaine, mais cette unité peut en accueillir jusqu’à dix. « Nous leur proposons des activités d’éveil, des activités manuelles avec de la peinture, du découpage. Le but est ainsi de participer à la socialisation de l’enfant, à son éveil corporel, sensoriel et à l’apprentissage du vivre ensemble », précise Evelyne Gagnepain, l’éducatrice spécialisée de l’unité.

Bâtiment aux pieds d’un immeuble

L’unité Myrtil a été construite au pied d’un immeuble d’habitation. « Nous avons utilisé deux logements déjà existants au rez-de-chaussée auxquels nous avons ajouté une extension avec une rampe d’accès pour personnes à mobilité réduite », a présenté l’architecte Stephen Rigaux. A l’intérieur, bureaux, salles de détente, de jeux d’eau sont adaptés aux enfants et à l’équipe pédagogique.
Ce projet a été mené en partenariat avec Orvitis, le bailleur social. « La réalisation de cette unité au pied d’un immeuble d’habitation participe à l’intégration de public avec leurs différences, au rapprochement entre tous les acteurs d’un même quartier », a confié Joël Abbey, président de l’organisme, avant de laisser la parole au député-maire Alain Suguenot et au président des Papillons Blancs Philippe Chaussade.

Marie PROTET - Journal "Le Bien Public" - édition Beaune - 3 octobre 2014