vendredi 13 juillet 2012

- Villars-Fontaine C’est parti pour quatre week-ends.

Les stands proposent divers produits gourmands et l’art est omniprésent. Photo Franck Bassoleil

La fête des Vill’arts a commencé sa nouvelle saison, le week-end dernier, avec l’inauguration à laquelle étaient présentes toutes les personnalités, le préfet Pascal Mailhos en tête, et de nombreux élus.
Pour cette deuxième édition, pas moins de dixs-huit villes et villages portant le même nom vont venir, au cours de ces quatre week-ends. Le maire de Villars-Fontaine, Pierre Lignier, a rappelé la dimension humaine et artistique que revêt cette manifestation qui rassemble des Villars de toute la France et même de Belgique et de Suisse.
Dès samedi, on pouvait admirer les 54 photos sur le thème “Terroirs et Climats”. Denis Thomas, au nom du conseil général et du tourisme, a souligné que c’était une bonne idée de marier la culture à la vie locale, surtout après la belle restauration de ce village.
Le rendez-vous suivant est fixé au samedi 21 et dimanche 22 juillet de 10 à 18 heures. Musique : Pierre Maury, accordéoniste, et la compagnie nuitonne. Dîner spectacle à 20 heures avec la compagnie du ¬Bareuzai.




Source :  Journal "Le Bien Public", édition Beaune, vendredi 13 juillet 2012

mardi 26 juin 2012

- Portes ouvertes avec les Papillons blancs

Les services d’activités de jour et résidentiel du Val de Saône, qui ont ouvert le 1er septembre 2008, accueillent respectivement quarante et vingt-quatre personnes présentant une déficience intellectuelle.
Ces services sont gérés par l’Association des papillons blancs de Beaune et sa région qui œuvre pour l’accompagnement des personnes en situation de handicap depuis plus de cinquante ans.
Le service d’activités de jour est ouvert deux cent vingt jours par an, du lundi au vendredi, et le service résidentiel, situé dans la même propriété, est ouvert tous le jours de l’année.
Quarante professionnels travaillent dans l’établissement dirigé par Michel Boizot et les bâtiments appartiennent à la Ville de Seurre.
Le personnel éducatif, en lien avec le projet de service, propose aux personnes accueillies des activités diversifiées dans les ateliers nature, cognitif et culturel, multimédia, esthétique, vie courante,  sportif, créatif et artistique, pour développer et valoriser leurs compétences, les intégrer dans la vie locale et participer à la citoyenneté.
Aussi, l’opération portes ouvertes a connu le succès avec de nombreux riverains et visiteurs de Seurre et des environs, des familles des résidants, des élus locaux comme le maire Roland Bonnaire.
Tous ont apprécié l’accueil du personnel, les animations dans les ateliers, les expositions diverses, le spectacle Voyage en Afrique joué par les résidants, les couloirs décorés et les espaces de détente aux couleurs agréables où il fait bon vivre.

Source : Journal "Le Bien Public", édition Beaune 26 juin 2012

jeudi 14 juin 2012

- Le langage sensoriel au service du bien être : un moment d’évasion musicale.

Six élèves des Papillons blancs, assidus de l’école de musique partagent du plaisir autour du langage sensoriel. Photo B. T.

Depuis trois ans, Marie-Cécile Thiebergien, directrice de l’école de musique Rives de Saône, accueille au château Magnin, les vendredis, quelques élèves des Papillons blancs de l’antenne de Seurre, afin de leur proposer un temps fort de plaisir musical partagé.
Cette année, ils sont six, accompagnés de Mickaël (aide médico-psychologue) et Valentin (stagiaire éducation technique). Ces élèves viennent de leur plein gré avec grande assiduité et attendent même avec impatience ce rendez-vous musical.
Vincent, Justine, Guillemette, Jennifer, Charline et Éric sont ravis de cette aubaine et de se retrouver autour de leur professeur, qu’ils ont surnommé Cécile facile… L’objectif principal de ces rencontres régulières, est de faire bénéficier à ces élèves des sensations agréables que la musique procure en étant jouée et écoutée.
Les cours sont bien sûr adaptés aux difficultés des jeunes, qui ont très vite apprivoisé cette activité musicale, ravis de se retrouver chaque semaine.

source : Journal "Le Bien Public", cahier local Seurre, 14 juin 2012

mardi 12 juin 2012

- Portes ouvertes aux Papillons Blancs.


L’association des Papillons Blancs de Beaune et sa Région, qui œuvre en faveur des personnes en situation de handicap sur le territoire, organise une opération portes ouvertes de ses locaux au 4 rue de Jallanges, vendredi, de 13 à 17 heures et samedi, de 9 heures à 12 h 30. Le personnel présentera aux visiteurs les locaux, les différents ateliers et les dispositifs d’accompagnement.

Source : Journal "Le Bien Public", édition Beaune, 12 juin 2012

mercredi 18 avril 2012

- Papillons blancs L’opération brioches aura lieu du 7 au 14 mai

Les bénévoles ont pris connaissance des conditions pour mener à bien cette vente de brioches.

Photo Mady Vernay

Les bénévoles de l’association Les Papillons blancs, qui aident à l’insertion des personnes en situation de handicap, se sont réunis mercredi dernier afin de mettre en place l’opération annuelle de vente de brioches qui aura lieu du 7 au 14 mai.
Depuis une vingtaine d’années, l’association, forte de trois cents bénévoles à Beaune et dans les communes environnantes, fait du porte-à-porte et propose contre un don une brioche. Chaque bénévole possédera un badge visible à la demande du public afin de mieux l’identifier et d’éviter ainsi les vendeurs malveillants.
Cette année, les fonds récoltés par la vente des 10 000 viennoiseries, seront utilisés pour l’amélioration du bâtiment de l’IME (Institut médico-éducatif) situé square de Cluny. D’après Philippe Kopp, membre de l’association, les dons sont en légère augmentation. En revanche, les bénévoles sont dans l’obligation d’augmenter les distances de déplacements pour accomplir leur mission de collecte.


Source : journal "Le Bien Public", édition Beaune, le 17 avril 2012

mercredi 28 mars 2012

- Autisme : un enfant sur 150 est concerné

Le label “Grande cause nationale 2012” a été attribué par le gouvernement au collectif d’associations Ensemble pour l’autisme.

L’autisme reste aujourd’hui difficile à assumer sur un plan social. Cela dit, les associations ont réussi à sensibiliser le gouvernement. Le point avec Fabien Joly, psychologue au CHU de Dijon.
Pendant longtemps, l’autisme était assimilé à une maladie honteuse. Depuis les années 2000, les mentalités ont évolué et les pouvoirs publics, avec la communauté médicale, ont participé à la création en 2005 des centres ressources autismes (CRA), dans chaque région de France. Ces CRA sont des lieux experts où l’on reçoit les familles, les professionnels du secteur médico-social, et où les diagnostics peuvent se faire.

Deux idées reçues

Fabien Joly est psychologue, psychanalyste et le coordinateur du CRA Bourgogne, entité installée au CHU de Dijon. A l’occasion de la journée mondiale de l’autisme du 2 avril, ce psychologue tient à rappeler que « la maladie autistique est une maladie du développement. A vrai dire, il y a donc plusieurs autismes, différentes particularités de fonctionnement avec des retards qui s’organisent au cours du développement, assez tôt, vers 3 ans. » Autrement dit, il faudrait diagnostiquer ces troubles dès le plus jeune âge, vers deux ans et demi,
trois ans, au lieu des neuf ans en moyenne en France. « Quand j’ai commencé dans ce métier, nos connaissances nous permettaient de dire qu’il y avait 4 à 5 enfants sur 10 000 qui étaient autistes.
Aujourd’hui, on dit 1 sur 150 », poursuit Fabien Joly. Reste alors une question : comment expliquer cette explosion du nombre de personnes avec des troubles autistiques ? Là encore, Fabien Joly explique qu’« on diagnostique mieux et, surtout, (qu’)on a changé les critères de diagnostic et d’évaluation, et élargi considérablement le spectre des troubles dit autistiques ».
Et les idées reçues sur l’autisme, ont-elles aussi évolué ? En existe-t-il encore ? Réponse du coordinateur du CRA Bourgogne : « Il y a au moins deux idées reçues, aussi injustes l’une que l’autre. La première, c’est que cette maladie du développement serait liée à un mauvais environnement. En gros, maman est déprimée, il y a des événements importants et difficiles dans la vie des parents, des éléments relationnels vont infléchir le développement de cet enfant qui va présenter un autisme. Ça, on l’a dit pendant 50 ans, et les parents se sont sentis très culpabilisés, ça a fait des dégâts. »
Seconde idée reçue, le fait que l’autisme serait une maladie génétique simple. « On n’a pas, comme dans la trisomie, un gène abîmé », note Fabien Joly, et il continue : « Pour combattre la première injustice, maintenant, on dit qu’on va trouver le gène de l’autisme : ce qui n’est pas possible. Autrement dit, l’autisme est bien un trouble du développement, inutile de culpabiliser qui que ce soit, et notamment les parents. Si on arrive à faire passer ce message, on calmera les guerres et les polémiques inutiles. »
Avec cette journée mondiale du 2 avril, les quelque mille associations qui existent en France comptent bien sensibiliser et l’opinion publique et les pouvoirs publics. D’autant que le véritable enjeu est d’apporter aux enfants autistes un soutien à la fois éducatif, pédagogique et thérapeutique favorisant une meilleure adaptation sociale.



Un accompagnement sur mesure : Le point avec Denis Graindorge, directeur du secteur enfance des PAPILLONS BLANCS

Exemple d'une structure d'accueil de jour d'enfants autistes avec l'IME du Square de Cluny et la section SERENATE, géré par l'association Les Papillons blancs de Beaune.
Ouvert en 2008, cette section SERENATE reçoit les enfants à partir de 3 ans (et jusqu'à 18-19 ans) et sur un rythme scolaire, du lundi au vendredi. Malgré les 15 places agréées, seules 8 places sont ouvertes, faute de financements supplémentaires.

En quoi consiste précisément votre mission auprès des enfants autistes ?

"L'idée, c'est de permettre de développer au maximum leur personnalité et leurs capacités, comme tout enfant. C'est donc leur apporter une éducation adaptée à leur handicap. En fait, l'idée de notre projet, c'est de leur offrir des prises en charge vraiment spécifiques en lien avec leur autisme, relativement individualisées. Notamment pour des problèmes de communication, des problèmes relationnels et d'apprentissage de la relation au monde extérieur courant. Tout ceci dans une optique de les faire accéder à une certaine forme de socialisation, soit par le biais d'une scolarisation, soit par l'accueil dans des groupes éducatifs, en lien avec un IME."

Recevez-vous beaucoup de demandes de familles qui souhaitent placer leur enfant ?

"Aujourd'hui, j'ai une dizaine de demandes en attente, sur huit places disponibles."

Que l'autisme soit déclaré grande cause nationale 2012, cela peut-il apporter quelque chose pour vous qui êtes professionnel ?

"La grande difficulté, c'est l'absence de financement. si cette mise en avant peut permettre de débloquer la situation, si ça peut aider à la création de structures d'accueil de jour ou d'internat, ce sera forcément une bonne chose, au-delà de la sensibilisation de l'opinion publique."

Comment cette prise en charge spécialisée est-elle vécue par les familles ?

"Elles étaient dans une telle attente qu'elles ont été soulagées. Mais il ne faut pas dénigrer ce qui se faisait avant, avec l'aide médico-sociale qui a développé un certain savoir-faire. Il faut aussi rappeler que l'accompagnement d'un enfant autiste doit être sur mesure, car il y aura énormément de formes d'expression d'autismes. Nous sommes dans quelque chose de complexe, rien n'est binaire. Nous ne sommes pas soit dans un tout psychanalytique, soit dans un tout éducatif."

Propos recueillis par Emmanuel HASLE


Source : journal "Le Bien Public" dossier Côte d'Or, mercredi 28 mars 2012


jeudi 15 mars 2012

- Théâtre Marivaux revu par Les Mots dits.

En costume d’époque, sur des airs contemporains, Marivaux a repris des couleurs. Photo B. C.

Vendredi, la troupe des Mots dits a investi la scène de la Comédie du vin, 12, boulevard Jules-Ferry, pour présenter sa vision très personnelle de l’écriture théâtrale de Marivaux.

Mise en scène par le comédien Matthieu Denis, Les Acteurs de bonne foi propose comme prétexte à la mise en valeur des travers, des turpides et règlements de compte familiaux, un mariage d’amour.

Pièce écrite dans le milieu du XVIII e siècle, elle permet sans aucun doute de rire, si ce n’est pas par pudeur, forcément de nous-mêmes, mais aussi de bien des personnes qui nous sont chères et que nous connaissons bien. Dans des costumes magnifiquement travaillés pour retrouver l’esprit de l’époque, mais accompagnés de chants et de musiques contemporaines, les situations se suivent pour un public qui rit et sourit volontiers aux jeux de scène dans lesquels les acteurs révèlent tout leur talent de comédien.

Malheureusement, alors que la recette était entièrement reversée au profit de l’association Les Papillons Blancs, qui œuvrent contre l’exclusion des personnes en situation de handicap, les spectateurs étaient plutôt rares et les rangs clairsemés dans la salle.


source : journal "Le Bien Public", édition Beaune, jeudi 15.03.2012

jeudi 8 mars 2012

- Marivaux à la Comédie du Vin

Les Mots Dits donneront une représentation, demain à La Comédie du vin, à 20 h 30. Mise en scène par Mathieu Denis, la pièce Les Acteurs de bonne foi est une libre adaptation de l’œuvre de Marivaux. Entrée 10 €. La recette de la soirée sera reversée au profit de l’association des Papillons blancs. Contact et réservations au 03.80.24.88.94.

source : "Le Bien Public", édition Beaune

lundi 13 février 2012

- des pâtes, encore des pâtes.


source : journal "Le Bien Public", édition Beaune, le 13/02/2012

jeudi 9 février 2012

- Opération Une assiette de pâtes au profit des Papillons blancs


L’opération “Une assiette de pâtes pour tous”, organisée par Rosario Boccarossa, chef cuisinier d’ ARome d’Italie, situé 21, boulevard Saint-Jacques, aura lieu samedi, à partir de midi au restaurant. De nombreux sponsors et bénévoles ont contribué à cette bonne œuvre, selon le souhait de Rosario, pour acheter les ingrédients nécessaires et pour prêter main-forte au service lors de l’événement. Rosario préparera des pâtes pour deux à trois cents personnes, à consommer sur place ou à emporter. Chacun sera libre de donner une participation en fonction de ses moyens.
L’argent récolté sera ensuite reversé au profit des actions des Papillons blancs. Les tables seront dressées dehors, mais en cette période de grands froids, l’équipe prévoit également de la place à l’intérieur du restaurant pour ceux qui souhaitent manger au chaud. « Ce sera aussi l’occasion de partager un moment de convivialité », conclut Rosario.


source : journal "Le Bien Public", édition Beaune 09 février 2012

vendredi 4 novembre 2011

- Exposition Personimages à la chapelle Saint-Étienne

Créée en 1997 par Jean-Jacques David, l'association Personimages accueille les personnes en situation de handicap mental et physique, adultes et jeunes dans l'objectif de leur donner accès à la culture et de valoriser leur épanouissement à la création artistique.

Actuellement, Personimages, ce sont quatre ateliers d'activités différentes : musique, animé par François Gillard, au conservatoire de Beaune (dix participants) ; cuisine, installé au centre social des Blanches-Fleurs, et encadré par Philippe Kopp (quinze participants) ; lecture et écriture, avec Aurélie Kopp et Marie-Claire Mignardot (douze personnes). Le quatrième atelier, hébergé par l'école des Beaux-Arts, peinture et dessin, sous les conseils des artistes Odile Vailly et Éric Despinasse, présentera les travaux effectués sur le thème de la famille, durant la saison 2010-2011, d'une quinzaine de personnes à la chapelle Saint-Étienne.

Dans l'esprit, et afin de mieux appréhender les artistes en situation de handicap, de mieux les identifier et, surtout, de mieux les intégrer dans la cité, les organisateurs ont souhaité individualiser des espaces pour y regrouper l'ensemble des œuvres de chaque artiste.

L'exposition, connaît chaque année un véritable succès auprès du public beaunois, qui ne manque jamais de mesurer tous les efforts et les améliorations qualitatives de ces artistes différents.

Info Exposition ouverte du 8 au 12 novembre de 13 h 30 à 19 heures. Entrée libre. Vernissage, lundi 7 novembre à partir de 17 h 30.


source : Journal "Le Bien Public", édition Beaune 04/11/2011

mercredi 19 octobre 2011

- Handi'chiens Recherche famille d’accueil pour seize mois.

Les représentants de l'association dijonnaise Handi'Chiens en compagnie du référent, Gérard Boramé. Photo Frédéric Vaussard

Former des chiens d’assistance et les remettre gratuitement à des personnes atteintes d’un handicap moteur afin de les aider dans leur vie est la mission de l’association.
Sur Dijon, quatre familles d'accueil, conseillées par un délégué de l’asociation Handi’chiens, se retrouvent tous les quinze jours pour apprendre les commandes qu'elles devront transmettre à trois goldens retrievers et un labrador, arrivés au mois de mai à l'âge de deux mois. La formation chez les familles d'accueil dure seize mois.
Le rôle de la famille d’accueil, dans le processus éducatif, repose sur un double objectif. Le premier consiste à socialiser le chien dans la plupart des situations de la vie courante et à le familiariser avec tous les lieux publics et privés (à la maison, en ville, en voyage, au restaurant, dans les transports en commun ou encore dans les magasins).
Le second objectif consiste à apprendre au chien la trentaine de commandes de base indispensables au dressage dans un cadre de vie quotidienne. Ainsi, il devra obéir à des ordres simples tels que “viens”, “assis, “couché”, “pas bouger”, “apporte”, “à ta place”.

Une aide indispensable

Les chiens sont capables de rendre de nombreux services : ramasser et rapporter un objet hors de portée d'une personne handicapée ; ouvrir et fermer une porte ou un tiroir ; accompagner son maître dans les magasins et l'aider à effectuer une transaction ; aboyer sur commande pour prévenir l'entourage en cas de problème ; allumer la lumière, etc.
L’apprentissage dispensé par l’association est ensuite complété par une formation spécifique comportant des ordres plus complexes, assurée pendant six mois dans l’un des quatre centres de l’association par les éducateurs d’Handi’chiens avant d'être remis à une personne handicapée. Handi'chiens Lyon, 649, avenue Bourgelat, 69280 Marcy-l'Étoile, tél. 04.78.87.63.93 ou au délégué pour la région : Gérard Boramé, 20, rue Jean-Mermoz, Chenôve, tél. 06.16.09.03.58.

Rappel

L’Association des paralysés de France à Longvic et la Maison d’accueil spécialisée (MAS) d’Agencourt leur prêtent gracieusement les locaux où ils se réunissent deux fois par mois. La délégation de Dijon dépend du centre Handi’chiens de Lyon.


source : Journal "Le Bien Public", édition Beaune, 19.10.2011

lundi 17 octobre 2011

- Formation Quatre travailleurs handicapés diplômés.

Les jeunes stagiaires ont fait preuve de motivation et d'assiduité pour obtenir une belle reconnaissance professionnelle. Photo Bruno Cortot

Le CFPPA viti de Beaune a remis des diplômes Capa vigne et vin (certificat d'aptitudes professionnelles agricoles) à quatre stagiaires, travailleurs handicapés, ayant préparé cette formation en trois ans au lieu de deux.
Deux de ces stagiaires sont employés à l'EAV (Entreprise adaptée viticole) et les deux autres par Or Vers (entreprise prestataire de services en viticulture) entourés de leurs responsables, Chrystèle Carpentier (EAV) et Jérôme Viard (Or Vers).
Depuis 2008, dans le cadre d'une convention, signée entre le CFPPA et l'EAV visant à favoriser l'insertion des travailleurs handicapés dans le milieu vitivinicole, ces salariés non qualifiés ont suivi un parcours individualisé à raison de deux demi-journées environ par semaine afin d'obtenir leur diplôme. Ces stagiaires exemplaires ont fait preuve d'assiduité, de motivation et de régularité. Ils se trouvent très justement récompensés par leur nouvelle qualification.
Au-delà de la reconnaissance professionnelle, ce diplôme leur assure également une reconnaissance sociale et personnelle. Les établissements à l'origine de ces stages espèrent que d'autres travailleurs handicapés se sentent motivés et attirés par cette formation diplômante.


source : Journal Le Bien Public, édition Beaune le 17.10.2011

jeudi 29 septembre 2011

- Papillons Blancs De nouveaux locaux de différents services inaugurés.

En présence de nombreux élus, de responsables d'associations liées au handicap, à l'insertion sociale et à la protection de l'enfance, Philippe Chaussade, président de l'association Les Papillons blancs ; Jacques Berthet, directeur général ; Annie Devevey et Denis Graindorge, directeurs, ont inauguré les nouveaux locaux de leurs différents services.
Ainsi, le Sessad (Service d'éducation spécialisée et de soins à domicile) est désormais installé au 1 B, rue Marie-Noël. Désormais, l'IMpro se trouve au 13, impasse du Clos-Maire et le SAVS (Service d'accompagnement à la vie sociale) au 75 b, rue des Blanches-Fleurs.
Lors des visites, chacun a pu se rendre compte à la fois de la qualité du travail rendu et des nouvelles conditions de travail dans lesquelles chacun œuvre pour le soutien, le bien-être et l'insertion sociale des personnes aidées.
À l'issue du circuit des différents établissements, les responsables ont invité les visiteurs à poursuivre les discussions autour du verre de l'amitié.


source : journal "Le Bien Public", édition Beaune, jeudi 29/09/2011

dimanche 25 septembre 2011

- Villars Fontaine. Le festival se termine demain par une grande fête.

Pierre Lignier, maire, Jacques Berthet, directeur général, et Philippe Chaussade, président des
Papillons blancs. Photo Olivier Dupont

Les organisateurs ont a souhaité donner un caractère social au final de Vill’Art. Le bénéfice des ventes de demain ira à l’association Les Papillons blancs.
Amateurs d'art, touristes ou randonneurs : le village aura accueilli, tout au long de l'été, un nombre conséquent de visiteurs venus arpenter ses ruelles pour admirer l'exposition “De nous à vous”, assister aux concerts œnologiques ou participer aux diverses animations célébrant l'art, la gastronomie et le vin.

Ouvert sur l’art et sur le monde

Pour clore en beauté cette première édition, organisateurs, artistes et habitants ont programmé, demain, une grande journée festive en partenariat avec l'association Les Papillons blancs de Beaune et sa région.
« Le festival se voulait ouvert sur l'art mais aussi sur le monde. C'est pourquoi nous voulions donner un caractère social à ce final. J'ai bien connu Gabriel Liogier D'Ardhuy, l'un des fondateurs des Papillons blancs, et j'ai donc contacté l'actuel directeur pour lui proposer de partager cette journée avec nous... », explique Pierre Lignier, maire et responsable de Vill'Art. Le bénéfice des ventes de produits régionaux et d'œuvres originales d'artistes sera intégralement reversé à l'association beaunoise qui a fêté son 50 e anniversaire en 2008. Son directeur général, Jacques Berthet, s'est montré « très honoré » par cette proposition, précisant que les « éventuels profits serviront à améliorer directement le mieux-vivre » des cinq cents personnes en situation de handicap accueillies dans les quinze établissements (enfants, adolescents et adultes) de la région beaunoise.

Rencontres

Dans l'esprit du festival, la journée s'articulera autour de rencontres entre les créatifs du monde des arts (peintre, photographe, plasticien, musicien) et ceux du monde du vin, agrémentés par des ventes d'œuvres d'artistes ou de produits régionaux. Sans oublier la participation des habitants qui, par le dynamisme de leur implication, auront vaillamment contribué à la valorisation de leur village et à la réussite de cet événement culturel original.
Tél. 06.77.63.54.40 ou festivalvillart@gmail.fr/ ou www.villarsfontaine.com/.




Le Cube est un jeu de couleurs aux 36 portraits, intallé place de la Mairie à Villars-Fontaine.
Photo SDR

Ce petit village de 150 âmes a vécu tout l’été au rythme des animations, expositions et concerts œnologiques organisés dans le cadre du Festival Vill’Art.
Un photographe (Jean-Paul Gauthronnet), un peintre (Patrick Bidault) et une plasticienne (Véronika Denizot) ont préparé avec les habitants la spectaculaire exposition De Nous à Vous, qui, par ses portraits géants apposés sur les vieilles pierres des façades met en scène le quotidien des Fontanivillois.
Cette juxtaposition savante de formes, de volumes et de couleurs dégage une étonnante impression d’homogénéité symbolisée par la présence du Cube, jeu de couleurs aux 36 portraits installé Place de la mairie.
Original dans la forme puisqu’elle permettait la rencontre entre créatifs du monde des arts, du vin et de la gastronomie, cette première édition du Festival aura su mettre en valeur le territoire grâce à l’implication des artistes et des habitants.
Dans un souci d’ouverture, les organisateurs, représentés par Pierre Lignier, Maire du village et initiateur du projet et soutenus, entre autres, par la Drac Bourgogne et le conseil général, ont souhaité inviter l’association des Papillons Blancs de Beaune et sa région pour la grande journée festive de clôture prévue ce dimanche. Les bénéfices de la grande Tombola et de la vente exceptionnelle de produits régionaux et d’œuvres originales aideront à améliorer le mieux-vivre des 500 personnes en situation de handicap accueillies dans les 15 établissements de l’association.
Avant de penser déjà à la seconde édition de Vill’art, on célébrera donc une dernière fois dimanche l’harmonieux mariage des Arts, du Vin et de la Gastronomie.
A partir de 10 heures, Place de la Mairie. Dégustations de vin nouveau, buffet de spécialités régionales, vente de produits régionaux et d’œuvres originales d’artistes, tombola, animation musicale avec The Buckaroos. Accès depuis Dijon ou Beaune : à Nuits-St-georges, emprunter la D en direction de l’Etang-Vergy.

Villars-Fontaine Vill'Art : dernières notes au château


Le quatuor Daniel Lamia dans la cour du château. Photo SDR

Le quatuor Daniel Lamia a conclu de fort belle manière la série des huit concerts œnologiques qui ont animé l'été du festival Vill'Art par l'interprétation des principaux thèmes du jazz du début du XX e siècle (Dixieland et Nouvelle Orléans).
La prestation de haut niveau de la formation a été saluée par un public enthousiaste qui a également remercié d'un double ban bourguignon la qualité d'accueil du couple Anne-Marie et Bernard Hudelot. Donné dans le superbe parc de leur château, le concert était en effet accompagné de sublimes moments de dégustations de quelques fameux crus du domaine.
En fin de soirée, Pierre Lignier, initiateur du festival et maire du village, a donné rendez-vous au dimanche 25 septembre pour la grande journée festive de clôture organisée en partenariat avec Les Papillons blancs de Beaune.


source : "Journal le Bien Public", édition Beaune, 25 septembre 2011

samedi 17 septembre 2011

- Savigny-lès-Beaune Animations exceptionnelles au château

Le Musée des tracteurs vignerons est l'une des nombreuses collections du château de Savigny. Photo Jean-Claude Murit

Des Animations exceptionnelles se dérouleront dans le parc du château. Jean-Claude Murit
Aujourd'hui et demain, le musée du Château de Savigny-lès-Beaune offrira un tarif réduit et 1 € par entrée sera reversé à l’association des Papillons blancs. Les visiteurs auront la possibilité de s’asseoir au poste de pilotage d'un chasseur Jaguar Dassault de 1973 et d'un Mirage S de 1976. Une voiture de course Abarth 3 l de 1970, championne de “la Montagne” sera en démonstration avec son bruit de moteur caractéristique ; une présentation de la moto AJS 7 R, 1952, qui a été pilotée par le champion Georges Monneret ; un tracteur vigneron prototype de 1949 construit par Louis Pont ; une pompe à bras de pompiers de 1906 ; une bétaillère de la Bresse de 1920.
Ouverture de 9 heures à 18 h 30. Entrées : aujourd’hui et demain, adultes 7 € au lieu de 9 € ; 4 € de 10 à 16 ans ; gratuit pour les enfants.

À la mairie : aujourd’hui et demain, de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures, la municipalité présentera une sélection de documents de ses archives ainsi qu’une projection de photos et cartes postales de collection.

À l'église : l’église Saint-Cassien sera ouverte à la visite. La partie la plus ancienne de l’édifice remonte au XII e siècle avec de belles fresques du XV e siècle.


source : journal "Le Bien Public", édition Beaune, le 17.09.2011

samedi 10 septembre 2011

- Pour les employés de l’Entreprise adaptée, la période des vendanges est spéciale. Le travail en toute égalité .


Loin de chômer, les employés de l'entreprise adaptée vendangent pendant plus de vingt jours. Après ce seront les vacances ! Photo M. P.

Comme les autres équipes, les employés de l’entreprise adaptée de Beaune sont en pleines vendanges. Dans la bonne humeur, ils coupent, portent et transportent le raisin. Mais leur responsable veille au grain.
Rassemblées dans les hauteurs de Savigny-lès-Beaune, plusieurs petites mains sont occupés à cueillir le raisin. Ces coupeurs et porteurs sont des employés de l’Entreprise adaptée viticole de Beaune. Au total, ils sont une cinquantaine, répartis entre les différentes parcelles et la cuverie. « Les hommes et les femmes qui travaillent pour nous sont reconnus comme travailleurs handicapés. Pour la plupart, ce sont surtout des problèmes sociaux », explique Christelle Carpentier, responsable qualité et chef de viticulture.
Car cette entreprise est spécialisée dans la vigne et le vin et, en dehors de la secrétaire et des responsables, tous sont soit conducteurs de travaux soit ouvriers viticoles.
Pendant toute l’année, ils travaillent pour différents clients, étant pour la plupart des domaines viticoles. Cette semaine, ils étaient en pleine vendange pour différents domaines de la côte.

Transmettre la passion

Et Christelle insiste sur le fait que tous les employés sont « formés et autonomes dans leur travail. Ce sont des personnes qui s’impliquent, sur qui on peut compter. Ils sont là même en plein hiver et quand ils reviennent les joues tuméfiées par le vent glacial, je suis admirative ».
Et cela, ils le doivent à l’implication de leurs encadrants, de Christelle, toujours là pour les soutenir et les cadrer lorsqu’il le faut. Tous s’accordent à dire qu’ils n’ont rien à lui reprocher, même pas ses ordres clairs, concis et directs. « C’est un chef adorable, il n’y a rien à redire, elle nous a appris plein de choses », lance Laeticia entre deux coups de sécateurs. « J’ai essayé de leur transmettre la passion de la vigne et j’espère y être arrivée », enchérit Christelle. Car, pour elle, s’occuper de personnes handicapées comme celles qu’elle a en charge à l’entreprise adaptée ce n’est pas plus difficile que dans une autre entreprise. « Je les traite comme des êtres humains et je déteste ceux qui veulent les traiter comme des sous-hommes ». Le but du personnel encadrant : faire en sorte que les employés s’y plaisent et que le travail soit bien fait. Et les deux conditions semblent être remplies. C’est sans hésiter que Loïc, membre de l’équipe répond un grand « oui », le sourire aux lèvres lorsqu’on lui demande s’il se plaît dans son entreprise. Et c’est tout simplement que lui et les autres le rendent bien. « Je pense leur avoir transmis pas mal de choses mais je pense aussi qu’ils m’ont apporté autant », confie Christelle, une forte émotion présente dans la voix et les yeux. Elle regarde son équipe travailler et la fierté envahit cette femme qui ne se destinait pas du tout à devenir éducatrice technique spécialisée. « J’ai commencé par une formation en menuiserie, contre mon gré car je voulais faire de la mécanique auto. Et puis j’ai commencé à travailler dans les vignes et j’en suis tombée amoureuse ». Et c’est tout simplement en répondant à une annonce qu’elle a investi l’entreprise adaptée. Aujourd’hui, cela fait 10 ans et c’est parfois presque comme si elle les considérait comme des membres de sa famille.

Régulièrement en formation

Le rôle de l’Entreprise adaptée de Beaune est également d’offrir à ses employés des formations qui leur sont accessibles. Pour la plupart, il s’agit de CAP ou de BEP dispensés au CFPPA. « Je les accompagne à leurs cours, je prends des notes et en rentrant le soir je leur explique ce qu’ils n’ont pas compris et je les fais réviser longtemps. C’est extraordinaire la joie qui se lit dans leurs yeux lorsque je leur apprends qu’ils ont eu leur diplôme », confie Christelle Carpentier. Prochaine étape : leur trouver une formation au permis de conduire.


source : Journal "Le Bien Public" édition Beaune, samedi 10 septembre 2011