jeudi 18 septembre 2008

- L'association les Papillons Blancs a 50 ans (III) : 1971-2002

Une multitude de projets réalisés

Le 14 septembre 1971, c’est la réception provisoire des bâtiments de Savigny. À cette même date, ouvre le foyer de vingt places, sous la direction de M. Noé. Le 9 octobre 1972, la réception définitive des travaux est faite.

En 1976, M. Cappicot, directeur du CAT – foyer « la Ruche », fait part des difficultés d’hébergement. Par manque de places, il est impossible de satisfaire de nouvelles admissions urgentes.M. Cappicot propose de transférer le CAT en zone industrielle de Beaune-Savigny.Le conseil d’administration donne son accord et un nouvel établissement devant recevoir 50 travailleurs est construit.L’ancien CAT de Savigny est transformé en un foyer de dix places portant ainsi sa capacité d’accueil à 30 places.

Deux ans après le transfert du CAT en septembre 1979, le directeur M. Cappicot quitte l’association et confie l’ensemble CAT et foyer à M. Demoulin.

Messieurs Robert Demoulin et Gabriel Liogier d'Ardhuy ont marqué leur époque

Dès 1980, cette première tranche du nouveau CAT devient insuffisante. Il faut 15 places supplémentaires, ceci nécessite la construction d’une seconde tranche qui ouvre ses portes en septembre 1981.Cette même année, l’ancien pavillon de la Ruche est entièrement transformé en foyer pour les plus autonomes des résidents.

Entre-temps, en 1976, un service d’accompagnement est créé et placé sous la responsabilité de M. Vernaton, éducateur spécialisé.L’établissement est installé 14 bis, avenue du Maréchal de Tassigny. Cette réalisation est en partie financée par une subvention du conseil général de Côte-d’Or avec qui est passée une convention.

En juin 1981, une extension du foyer de Savigny par la location de trois appartements loués en HLM au quartier Saint-Jacques est réalisée. Mlle Anne Couvreux, responsable de ces trois logements, assure la vie de tous.

Le 15 juillet 1982, la réalisation de « La Maison d’Accueil Spécialisée » d’Agencourt, à 2 km de Nuits-Saint-Georges, se concrétise. Les besoins étant grands et urgents, l’association décide de créer une MAS.

La MAS d'Agencourt abritait jadis un orphelinat.

La Maison d’Agencourt qui recevait jusqu’alors des enfants « cas sociaux » scolarisables ayant fermé ses portes à Noël 1977, la reprise du bâtiment est possible.

Le 19 juin 1980, le projet est accepté par commission régionale. Les travaux commencés le 15 juillet 1982 se terminent le 15 octobre 1983.

En 1983, l’association « rénove » le service d’accompagnement en milieu ordinaire de vie (SAMOV).Le 5 janvier 1984, c’est l’ouverture de la MAS. Cet établissement conçu pour 41 pensionnaires sera complet dès le 1er de l’an. La direction est confiée à MM. Pierre Cappicot et Michel Couillerot.


La MAS d'Agencourt aujourd'hui.

En 1986, l’acquisition de la résidence « Clemenceau », proche du centre-ville de Beaune, permet d’étendre la diversification des lieux de vie du foyer d’hébergement.

En 1988, cette même résidence « Clemenceau » ouvre ses portes.L’extension des locaux de l’IME se réalise par la construction d’un nouveau bâtiment sur le site. Cette structure permet de créer deux classes ainsi que des salles d’activités pour les enfants. Dans le même temps une maison est louée, avenue de la Sablière à Beaune afin d’y intégrer la section IM Pro qui accueille des jeunes de 14 à 20 ans.

En 1993, la DDASS (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales) autorise les Papillons Blancs à créer un SESSAD (Service d’éducation spécialisée et de soins à domicile) et accorde dans un premier temps dix places.Ce service accueille des enfants de 4 à 20 ans, présentant un handicap mental, domiciliés à Beaune, de la région du sud de la Côte-d’Or et du Val de Saône. L’éducation spécialisée, l’enseignement adapté et les soins thérapeutiques sont les trois pôles de sa mission.

Le 17 octobre 1994, arrive la création de l’atelier protégé avec un agrément provisoire pour deux ans, dans les locaux du CAT. Cette structure permet à des travailleurs handicapés d’exercer une activité professionnelle salariée dans des conditions qui leur sont adaptées.

En 1996, on renforce la structure foyer d’hébergement. La résidence des « Chilènes » est créée, avec la construction de 15 logements de type « studio », à proximité d’un centre commercial.

En 1997, c’est encore une création avec le foyer d’accueil médicalisé, la « Résidence du Parc », dans la propriété de la MAS d’Agencourt. Cette résidence (la première de la région) accueille onze personnes autistes.
Vieillard Baron a été l'un des piliers de la MAS et de la Résidence du Parc.

En 1998, le SAMOV devient SAVS (Service d’accompagnement à la vie sociale). Le SAVS met en avant le libre choix de la personne accompagnée et œuvre en faveur d’un plein exercice de sa citoyenneté. Les personnes handicapées souhaitent en majorité vivre à domicile, seules ou en famille. Afin de leur permettre d’exercer ce choix, il convient de développer et optimiser les services de soutien à domicile et de permettre l’émergence de réseaux de coordination à partir des services intervenant à domicile.

En 1999, l’Association fait l’acquisition d’une vigne à Chorey-lès-Beaune, il s’agit d’une surface de 90,45 ares au lieu-dit « Poirier Malchaussé » qui sert de terrain de formation pour les ouvriers.L’atelier protégé prend la dénomination d’entreprise adaptée et l’agrément définitif est obtenu le 1er janvier 2001; l’effectif est passé de 4 à 50 ouvriers.

Fin 2002, le président du conseil général sollicite l’association pour créer et gérer un service d’activité de jour avec possibilité d’hébergement à Seurre. Le conseil d’administration accepte cette demande.

Gilles MATHIEU
La quatrième et dernière partie dans notre édition du 25 septembre.

source : "Le Bien Public" - 18 septembre 2008