Un élève et une auxiliaire de vie scolaire (AVS) dans une classe du Saint-Cœur, à Beaune. Photo
M. D.
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Lors du conseil municipal de jeudi soir, Alain Suguenot a confirmé la création d’une classe d’Ulis-école en septembre à Vignoles. C’est l’Agence régionale de santé (ARS) qui a débloqué le dossier.
Les familles qui attendaient une réponse depuis deux à trois ans peuvent enfin souffler : la classe d’Ulis-école (Unité localisée pour l’inclusion scolaire), qui devait ouvrir à Vignoles, accueillera les enfants dès la rentrée prochaine.
« Le dossier était dans l’impasse parce que l’Éducation nationale n’assumait pas ses responsabilités », lance Alain Suguenot, maire de Beaune, durant le conseil municipal de jeudi. « Nous avons toujours accepté de le faire, car l’école de Vignoles était en capacité. Mais le restaurant scolaire était complet. Il fallait donc trouver le moyen d’intégrer deux postes supplémentaires d’auxiliaire de vie scolaire (AVS)», explique de son côté Jean-Paul Roy, vice-président de la communauté de communes, en charge de l’enfance et des sports.
Une « victoire » partagée
Et c’est finalement l’Agence régionale de santé (ARS) qui a offert une solution : « Grâce au partenariat solide que nous avons avec les Papillons blancs (association centrée sur la gestion du
handicap), nous avons pu convaincre l’ARS qui va nous mettre à disposition un personnel AVS supplémentaire », appuie le maire de Beaune. « Je suis très heureux de ce dénouement, et je vais le dire aux parents rapidement », confirme quant à lui Jean-Paul Roy. Pendant le conseil municipal, l’élu d’opposition Jacques Thomas s’est réjoui que « le dossier aboutisse enfin. C’est une victoire pour tous ceux qui se sont mobilisés : les parents, les syndicats, les enseignants et les élus ».
Le mot de « victoire » était également sur les lèvres de Carole Bernhard, déléguée de parents d’élèves et militante EELV (Europe Écologie - Les Verts) : « Je ne peux que me réjouir pour les familles qu’on a accompagné dans ce combat pendant un an et demi », observe-t-elle, tout enregrettant que le dispositif ne soit pas installé « à Beaune. Il n’y aurait pas eu tous ces problèmes… ».
Manuel Desbois et Thibault Simonnet
source : Journal "Le Bien Public" édition Beaune le 16 avril 2016