L’association des Papillons blancs de Beaune et sa région a inauguré, ce vendredi, un pôle enfance tout près du centre de Beaune. Un bâtiment qui abrite de nombreux services pour aider les enfants atteints de trouble cognitifs, déficients mentaux ou autistes.
Les Papillons blancs ont inauguré leur nouveau pôle enfance, discrètement installé avenue de l’Aigue, derrière le gymnase et les terrains de sport. Photo Manuel DESBOIS
Le projet aura mis un peu de temps à se réaliser, mais finalement, le bâtiment a été livré « avec deux mois d’avance », plaisante le président de l’association Les Papillons blancs, Philippe Chaussade. Ce vendredi était un jour important dans la vie de sa structure, qui prend racine tout près du centre historique de Beaune, avenue de l’Aigue.
Intégrer ces jeunes « dans la vie de la cité »
Derrière le complexe sportif Michel-Bon, le pôle enfance offre de nombreux services pour favoriser « l’inclusion » des enfants handicapés, comme le répète à l’envi le directeur du lieu, Didier Graindorge. Ici, il s’agit bien « d’intégrer ces enfants et ces jeunes à la vie de la cité », insiste-t-il. Pourtant, la création du pôle a été un « combat de longue haleine », rappelle le maire de Beaune Alain Suguenot. « Il n’a pas été simple de trouver un terrain au cœur de la ville. Nous pensions que tout le voisinage serait d’accord… Il a fallu se battre contre l’ostracisme et la peur de la différence ».
101 C’est le nombre d’enfants actuellement accompagnés par les Papillons blancs. Ils sont âgés de 3 à 20 ans.
Un projet à plus de trois millions d’euros
Pour autant, la Ville et l’association n’avançaient pas seules sur ce dossier, comme l’ont rappelé Philippe Chaussade et la sous-préfète de Beaune, Florence Vilmus : « L’Agence régionale de santé (ARS) a contribué au projet à hauteur de 700 000 €. […] Vous exercez une noble activité, je vous assure de tout mon soutien », a exprimé la représentante de l’État.
Pour boucler le financement de ce projet de 3 630 000 €, la Ville de Beaune a également mis la main à la poche à hauteur de 200 000 €. Si les personnels affirment avoir eu un petit pincement au cœur en quittant les anciens locaux, construits dans les années 1960, la modernité des lieux devrait effacer rapidement toute nostalgie.
Manuel Desbois LE BIEN PUBLIC 20-02-2017