vendredi 30 juillet 2010

- Diplômes.


L'établissement et service d'aide par le travail (ESAT) de l'Association des paralysés de France (APF) a été le cadre d'une réception. Trois travailleurs handicapés ont reçu un diplôme validant un an de formation. Une qualification importante pour ces personnes qui ont la volonté de bénéficier d'un dispositif qui s'adresse de façon générale à tout le monde et les valorisant. Denis Vivant, Directeur de l'ESAT de l'APF a expliqué dans les détails le bilan de cette expérience soutenue par le Ministère du travail et surtout l'encouragement à donner pour d'autres personnes handicapées. Ont reçu leur diplôme : Fabrice Brunet (ESAT Beaune), Julien Bernard (ESAT APF) et Evelyne Tardy (ESAT Le Mirande).
Source : "Le Bien Public" - Quetigny, le 30 juillet 2010.

- Marché d'été - Savigny les Beaune

Dans le cadre de l'association Bien Vivre à Savigny, Marie-Angèle Vesoux (à gauche) et Isabelle Negrini, présidente de l'association, ont organisé un agréable marché d'été autour de la fontaine de la place Fournier. Les promeneurs ont été nombreux à faire halte aux différents stands des produits régionaux et artisanaux ou à celui du service d'activités de jour des Papillons Blancs.

source : Journal le Bien Public - Photo J-Cl Murit, le 30.07.2010

jeudi 15 juillet 2010

- Le point a été fait sur l’opération vente de brioches. Un succès confirmé.

Les bénévoles, qui ont participé activement à l'opération vente de brioches au profit des
Papillons blancs, étaient invités, lundi dernier, à prendre connaissance du bilan de l'action.

La réunion s’est déroulée à l'Établissement et service d'aide par le travail (Esat), situé rue du Clos-Chaumeroy en zone de Savigny-lès-Beaune.
Pour les responsables de l'opération, plusieurs points apportent à l'ensemble de l'équipe beaucoup de satisfaction. En effet, ce ne sont pas moins de 9 555 brioches (sur 9 6000 achetées) vendues cette année, soit 120 de plus qu'en 2009, pour un chiffre d’affaires de 53 673 € et une marge nette de 42 532 €. Le don moyen par brioche s'est élevé à 5,72 € cette année (contre 5,67 € l’année précédente).
Au-delà de ces résultats plus qu'encourageants, c'est aussi le renouvellement des équipes bénévoles contribuant au succès de cette opération, qui satisfait le président de l'association, Philippe Chaussade, même s'il modère quelque peu ce point dernier en rappelant que le secteur s'est étendu à Seurre pour la première fois.
Cette extension a généré, à elle seule, 489 dons. « D'une année sur l'autre, on nous attend ! », soulignait un ­bénévole. Ce qui confirme que cette opération est ­désormais véritablement inscrite dans le paysage beaunois.
Le résultat des ventes est affecté avant tout, à une opération spécifique en faveur de l'amélioration de vie au quotidien des résidants dans les établissements que l'argent des financeurs ­habituels n'autorise pas à réaliser.
Il s'agit aujourd'hui ­d'investir dans une terrasse et son auvent, attenante au réfectoire de l'Esat. Le reliquat étant attribué, au cas par cas, pour venir en aide à des résidants pour des ­besoins personnels tels que financement de séjours ­vacances.

sources : Journal "Le Bien Public", édition Beaune, jeudi 15 juillet 2010


jeudi 1 juillet 2010

- Exposition : Plume et pastel 21 a du cœur

En plus des Papillons blancs, Plume et Pastel 21 soutient cette année, l'association
Enfant-Soleil. Photo B. C.

Une quinzaine d'artistes de la région beaunoise présentent, à la chapelle Saint-Etienne, plus
d'une centaine d'œuvres réalisées dans l'année. Accrochés aux cimaises, toutes sortes de peinture, du figuratif à l'abstrait en passant par l'onirique. toutes techniques confondues, tout thème, et sculpture, bien sûr, sont à découvrir. Une nouvelle artiste, Françoise Shaub, présente un travail de calligraphie tibétaine.
L'association, toujours sensible et ouverte vers les autres, accueille cette année l'association
dijonnaise Enfants-Soleil qui vient en aide aux enfants défavorisés d'Haïti, particulièrement touchés par un fort séisme en début d'année, en achetant des peintures aux artistes haïtiens de rue et en les mettant en vente pour alimenter les fonds qui servent à établir des dispensaires,
des écoles, des fermes piscicoles... Une vente de cartes postales, signets, marque-pages des artistes exposants est également faite au profit des Papillons blancs de Beaune.
Info Exposition ouverte tous les jours jusqu’au 21 juillet de 10 h 30 à 20 h 30 (prolongations possibles en soirée), chapelle Saint-Etienne, place Ziem à Beaune. Entrée libre.
sources : Journal "Le Bien Public", Edition Beaune, 1er juillet 2010

lundi 28 juin 2010

- HANDICAP "Des citoyens à part entière".

MM. Chaussade et Berthet sont président et directeur général de l’association Les Papillons
blancs. Photo LBP


Les Papillons blancs de Beaune et sa région tenaient jeudi leur assemblée générale. Le point avec le président, M. Chaussade.

Que doit-on retenir de l’année 2009 ?
« 2009 a d’abord été marquée par la disparition d’un des bénévoles et fondateurs en la personne de Gabriel Liogier d’Ardhuy, qui a créé l’association avec une poignée de bénévoles et œuvré toute sa vie pour que l’association devienne ce qu’elle est aujourd’hui. Elle gère actuellement quinze établissements et accueille 500 personnes en situation de handicap. Autre fait marquant : le dixième anniversaire de la résidence du Parc à Agencourt, qui est un foyer d’accueil pour dix personnes autistes, un secteur dans lequel l’association se veut être leader en Côte-d’Or. À noter que le docteur Chevallier, historien bien connu sur la place de Beaune, a réalisé tout l’historique de l’association, qui retrace les faits marquants depuis sa création. Nous tenons un exemplaire de ce travail à disposition des personnes intéressées. »

Quels seront les objectifs de l’association en 2010 ?
« Ce sera d’améliorer toujours la gestion de l’établissement et d’apporter encore une meilleure qualité au service des personnes que nous accueillons. Tous nos efforts au quotidien sont faits pour que les personnes en situation de handicap soient des citoyens à part entière et que leurs droits soient respectés. »
source : Journal "Le Bien Public" édition Beaune, 28 juin 2010

vendredi 28 mai 2010

- Un goûter pour les enfants handicapés

ESAT

Au centre, Jacky Dureuil de l’IME est salarié de la Sogeres depuis bientôt un an. Photo C. G.-L.

La Sogeres, restaurateur quotidien de l’Esat et des enfants des Papillons blancs de Beaune, organisait hier un goûter à l’attention de ses hôtes. Une quarantaine d’enfants se sont ainsi délectés de mousses de fraise bonbon, d’éclatés de pâte à tartiner et autres fruits frais. « C’est un type d’événement que l’on fait souvent », rapporte Marc Laffont, directeur régional de la Sogeres. « Il est intéressant de s’adresser à un public d' handicapés et de voir leurs réactions. La différence est que certains enfants suivent des régimes particuliers. C’est une population qui n’a pas de limites. On doit prêter attention à la lutte contre l’obésité». L’un d’entre eux est un exemple de réussite par le travail : Jacky Dureuil des Papillons blancs est salarié de la Sogeres depuis 2009.

source: journal "Le Bien Public", édition Beaune, 28 mai 2010

lundi 24 mai 2010

- Bienvenue Bensheim ! Jumelage

Jumelage. Beaune s’y préparait depuis longtemps : « alles Gute zum Geburtstag » !

Le magnifique char représentant le blason de Bensheim réalisé par les enfants des centres sociaux.


Le week-end a résonné comme une ode à la joie et à l’amitié franco-allemande. Il a encore resserré les liens noués il y a 50 ans entre Beaune et Bensheim.

«Gutentag, Gutentag, sagen alle Kinder... ». C’est par cette sympathique chansonnette d’écoliers que la délégation allemande a été accueillie vendredi après-midi à l’école des Remparts, tandis qu’un autre accueil se déroulait à l’école des Blanches Fleurs. La délégation allemande est ensuite allée visiter les expositions réalisées au Musée du vin et au musée Gaspard-Monge sur le jumelage. Le week-end a été lancé à 18 h 30 porte Marie de Bourgogne par une soirée d’ouverture, à laquelle le public s’est joint en nombre autour des drapeaux français, allemand et européen.
Samedi, les passants ont pu admirer le char réalisé par les enfants du centre social Bretonnière et de l’IME. Réalisé depuis septembre dans le cadre des animations de quartier, il représentait le blason de Bensheim : Saint-Georges terrassant le dragon et un bouclier décoré de l’emblème de la ville de Beaune. Un beau travail de bois et papier mâché chapeauté par les animateurs socio-culturels Marc Ory et Eric Mattauer. Le tirage au sort du gagnant du jeu-concours de l’Union des commerçants beaunois a eu lieu à l’arrivée du char place des Halles. Il s’agit de Marie-Colette Rygiel, 58 ans, de Savigny-lès-Beaune. Le protocole a été signé lors d’une soirée spéciale au théâtre, pendant laquelle l’ancien maire de Beaune, Henri Moine, a fait une intervention très applaudie. Très applaudie aussi a été l’interprétation de l’hymne européen par les élèves de l’Ecole de musique de Beaune.


Source : Journal "Le Bien Public", édition Beaune, 24 mai 2010.

jeudi 13 mai 2010

- Des travailleurs handicapés prennent en charge le vignoble de Valenciennes.

Les nouveaux occupants du vignoble de Valenciennes dégustent la cuvée Watteau 2008.


ON EN PARLE
Voilà plus d'un mois que le discret vignoble de Valenciennes, remis à état par l'Ageval, est dorénavant pris en charge par l'APEI, aidant à l'insertion professionnelle des travailleurs handicapés. Un transfert officiel signé mardi dernier. Les Ateliers Watteau prennent désormais
la relève, afin de conserver ce patrimoine viticole.

PAR KARINE MÉZIÈRE
valenciennes@lavoixdunord.fr
PHOTO REPRO LA VOIX

Savez-vous que des pieds de vigne font partis du patrimoine de Valenciennes ? Ce vignoble, situé aux abords de la ferme Malplaquet, s'étend sur un hectare de terrain, descendant jusqu'au plan d'eau de Trith. Plusieurs milliers de pieds de vigne de Pinot noir et de Chardonnay y sont plantés. Depuis 1998, c'est l'entreprise de réinsertion Ageval qui s'est chargée de remettre à neuf le vignoble grâce à des aides du fonds social européen. « La vigne est un outil. Elle permet de rendre service à des personnes en précarité, qu'on aide à s'insérer dans la vie active », indique Patrick Roussiès, président de l'Ageval. Seulement, aujourd'hui, les subventions ont été supprimées et cultiver une vigne a un coût. C'est pourquoi, l'APEI (association de parents d'enfants inadaptés) a répondu à l'appel de transfert lancé par Ageval. Ainsi, l'association, très proche en termes d'aide à l'insertion des handicapés, s'est positionnée comme repreneur du vignoble tout en valorisant les compétences des travailleurs en situation de handicap. « Nous sommes vraiment fiers d'acquérir ce vignoble. Avec cette exploitation, la fabrication de vin blanc pourra continuer. Nous allons également pouvoir étendre les activités des Ateliers Watteau », précise Georges Maillot, président de l'APEI. Ainsi, une vingtaine de travailleurs handicapés seront formés au métier à la viticulture et à l'arboriculture fruitière. Des professionnels de ce monde du raisin interviendront durant les ateliers Watteau, notamment Eric de la Broise, maître de Chai chez Louis Max (Bourgogne) et Alain Girotti, vigneron au Château Charreau (Bordeaux). « Nous continuons l'aventure viticole comme elle nous a été transmise », précise Fabien Hernout, directeur de l'APEI du Valenciennois. Et pour que la cuvée Watteau perdure, la démarche de parrainage des ceps de vigne par Ageval sera pérennisée. « Seuls leurs dons, leurs subventions permettront de mener à bien l'exploitation du vignoble », ajoute Fabien Hernout. Un symbole, puisque les parrains et marraines peuvent déguster les différentes cuvées. •


Les Ateliers Watteau aident à l'insertion

Désormais, la cuvée Watteau, un vin blanc non commercialisé, sera fabriquée par des travailleurs handicapés, pris en charge par l'APEI de Valenciennes et notamment par
les Ateliers Watteau. Afin de mener à bien le domaine, soit 9 000 pieds de vigne (4 000 de Chardonnay et 5 000 de Pinot Noir), ces Ateliers Watteau offrent une solution à toutes les personnes de plus de 16 ans ayant une déficience intellectuelle, dont le handicap ne leur permet pas de s'insérer dans la vie active. C'est pourquoi, une vingtaine d'entre elles pourront se voir offrir une vie sociale et adaptées avec un encadrement spécialisé. « Notre but est de faire prendre des initiatives à ces personnes ayant un handicap », indique Fabien Hernout, directeur des Ateliers Watteau de l'APEI.

Entretenir le vignoble
Ainsi, des activités à caractère professionnel et correspondant au niveau de compétences et de production de chacun sera proposées. « Il faudra qu'ils aient une réelle action sur la propreté des berges, ainsi que sur l'entretien du site du vignoble », ajoute Fabien Hernout. Des tâches bien spécifiques pour faire perdurer la valorisation du patrimoine viticole à Valenciennes. « Pour cela, nous allons faire en sorte qu'aux prochaines journées du patrimoine en septembre, les travailleurs handicapés parlent de leurs activités sur le vignoble et accueillent les visiteurs », explique-t-il. Un moment stratégique qui prendra acte durant les vendanges. « Il faut penser à la réalité économique des choses.
Les handicapés ont autant besoin de travailler que quiconque. » Avec une production annuelle de 4 000 bouteilles, la relève du vignoble est prête.


source : Journal "La Voix du Nord" jeudi 13.05.2010. K. M.

mardi 11 mai 2010

- Une entreprise adaptée s'occupe des espaces verts.

Etang Vergy
Le groupe espaces verts de l'Entreprise adaptée de services viticoles. Photo Olivier Dupont

L'entreprise adaptée de Services viticoles de Beaune intervient dans plusieurs communes.

Un groupe d'une dizaine de personnes de l'entreprise adaptée de Services viticoles basée à Beaune, travaille depuis quelques années à l'entretien, le nettoyage et la mise en valeur des espaces verts pour les mairies de l'Etang-Vergy et Curley.

« Nous proposons nos services aux particuliers, entreprises ou collectivités locales », explique Patrick Moussant, moniteur d'atelier. L'équipe gère ainsi l'entretien des espaces verts de onze entreprises de la région ; elle intervient aussi à l'Institut médico-éducatif ou aux jardins familiaux de Beaune. En parallèle à l'activité espaces verts, l'entreprise emploie quarante personnes pour travailler la vigne dans les domaines de la côte. Pour les deux communes des hautes côtes de Nuits-saint-Georges, les salariés effectuent principalement les travaux de débroussaillage, désherbage, tonte, taille et l'entretien des massifs et des haies.

L'entreprise s'est efforcée de tisser un tissu économique autour de son image lui permettant de bénéficier d'une réputation de savoir-faire. Elle doit s'adapter aux contraintes économiques tout en veillant à l'épanouissement et au développement des compétences de chaque salarié. « Je dispose d'un très bon groupe. L'ambiance et l'esprit d'équipe sont excellents », poursuit l'encadrant. L'objectif reste que chacun participe activement à la vie de l'entreprise. En valorisant leurs parcours professionnels, l'Entreprise adaptée peut aussi permettre à certains salariés d'intégrer une entreprise « classique ».

INFO. Entreprise adaptée de Services viticoles, 26, rue du Faubourg-Saint-Jean 21200 Beaune.
Tél. 03.80.22.04.13
sources : journal "Le Bien Public" édition Dijon, mardi 11 mai 2010


vendredi 7 mai 2010

- Beaune : peux mieux faire.

Handicap. En matière d'accessibilité, la ville progresse mais ne fait pas forcément mieux.


Au centre-ville, certains endroits sont aux normes mais de nombreuses artères demandent
d'importants travaux. Photo B. Hutter

Alors que s'est tenue hier une commission de travail sur les mesures à appliquer en faveur du handicap, le point sur l'accessibilité à Beaune.

Mi-chemin. La loi de février 2005 donne dix ans à la mise en accessibilité en faveur des personnes handicapées.
Multiples. La loi concerne à la fois transports, logements, voirie, espaces et établissements publics.
La loi pour l'égalité des chances du 11 février 2005 a été claire : l'environnement du quotidien devra être rendu accessible aux personnes en situation de handicap avant 2015 (voir définition en encadré). Voirie, transports, logements, espaces et établissements publics : tout doit y passer. Au nom de l'universalité de la citoyenneté. Pourtant, en 2010, soit à mi-parcours, la plupart des villes sont à la traîne. Sans être en tête de peloton ni faire état de cancre, il semblerait que Beaune soit bien placée dans un hypothétique classement des villes de France les plus accessibles.

Des normes prises en compte

« Nous n'avons pas attendu, en termes de voirie, la loi de 2005 pour prendre en compte la situation des personnes handicapées », lance Jean-Luc Becquet, adjoint chargé du patrimoine et des infrastructures. « Nous essayons systématiquement de nous mettre à leur place ». Aujourd'hui, le bilan de la Ville, obligée d'appliquer les normes d'accessibilité dans toutes nouvelles constructions ou rénovations, semble plutôt positif. Place des halles, place Carnot, place du général Leclerc, forum des sports, école des Beaux-arts, cinéma, bus à plancher surbaissé : autant d'exemples de réalisations accessibles portées par la municipalité beaunoise. En parallèle, les projets en cours sont tous frappés du sceau de l'accessibilité. Et les commissions de travail entre élus et associations compétentes, à l'image de celle qui s'est tenue hier, permettent d'identifier les non-conformités dans le but de les résoudre.
Pourtant, comme la plupart des villes françaises, Beaune semble encore être loin des objectifs requis. 2015 arrive à bien grand pas face à un chantier qui touche, rappelons-le, tous les domaines de la vie courante. Finalement, dix ans, c'est peut-être trop juste. Loin de s'être tournée les pouces jusqu'ici, la ville du sud Côte-d'Or n'a pas encore tout à fait réussi à mettre en place des mesures globales d'accessibilité, privilégiant plutôt les projets plus précis et concrets. « Nous avons demandé des études à des cabinets, dont les conclusions rendues prochainement nous permettrons de définir des axes. Les mesures seront phasées et insérées dans le budget », souligne Jean-Luc Becquet.

« Des dérogations à Beaune »

Lourdeurs administratives, priorisations et temps nécessaire à la formation peuvent expliquer le retard beaunois. « Ce sont de nouvelles habitudes à prendre », estime Joseph Larfouilloux, premier adjoint à la santé et au handicap. Il s'agit aussi de sensibiliser la population au handicap, ce qui, on le sait, est un travail de longue haleine où la mairie n'est pas le seul acteur. Autre élément : le patrimoine historique de la ville. « Il y aura automatiquement des dérogations à Beaune. Beaucoup de sites sont classés. On ne pourra donc pas les toucher. Mais il faut agir », déplore Christian Dumont, représentant départemental de l'Association des paralysés de France, en référence aux pavés du centre-ville « affreux » pour les fauteuils roulants. L'aspect financier rentre lui aussi indéniablement dans l'équation.
Mais du côté des associations, on reconnaît les bons et nombreux rapports avec la municipalité.
Seulement, selon Jacques Berthet, directeur général des Papillons blancs, la Ville pourrait encore aller plus loin. « Beaune, de par sa taille et son organisation, est très propice à l'accessibilité. Mais elle n'a peut-être pas la bonne méthode de travail. On ne vient encore pas assez chercher les gens sur le terrain. Avec l'accessibilité, on a toujours du mal à se projeter sur les difficultés des autres tant qu'on n'est pas touché. Mais ce sont des petites choses qui vont régler les problèmes de tout le monde ».


Journaliste : GUILLAUME BIETRY

source : Journal "Le Bien Public" édition Beaune le 07/05/2010

Le futur de l'accessibilité beaunoise

Les projets de la municipalité sont nombreux et tous respectent, a priori, les normes de l'accessibilité. Ainsi des futures salles de concert et école de musique porte Marie de Bourgogne et du déménagement de la bibliothèque. Côté voirie, les réalisations seront colossales : mise en accessibilité de la rue de Lorraine et du boulevard, déjà accessible aux trois-quarts, abaissements des trottoirs, bandes podotactiles, carrefours équipés de dispositifs sonores.
Transports, sites internet et autres bâtiments publics connaîtront eux aussi des mises aux normes.


UN CONCEPT LARGE ET COMPLET


Selon une définition interministérielle, la notion d'accessibilité renvoie à « l'autonomie et la participation des personnes ayant un handicap, en réduisant, voire supprimant les discordances entre leurs capacités, leurs besoins et leurs souhaits, d'une part, et les différentes composantes de leur environnement, d'autre part ». Dans les textes depuis une quarantaine d'années, c'est la loi pour l'égalité des chances promulguée le 11 février 2005 qui a érigé l'accessibilité en principe et objectif national. Tous les secteurs du quotidien et tous les types de handicap sont concernés : moteurs, sensoriels, cognitifs, psychiques. Pour la première fois, une loi considère de façon compréhensive le handicap afin d'éliminer tout obstacle, toute rupture dans le cheminement des personnes atteintes d'une quelconque déficience. Cette chaîne de déplacement devra être complétée avant 2015.

lundi 3 mai 2010

- Des brioches pour améliorer le quotidien.

L'opération Brioche 2010 a été lancée en présence d'Alice Rozier, sous-préfète, qui a inauguré
la terrasse couverte financée par les bénéfices de l'édition 2009. Photo Jean-Claude Murit

À partir d'aujourd'hui et jusqu'au 10 mai, l'association Les Papillons blancs organise son opération brioche.

L' association Les Papillons blancs a été fondée en 1958. L'édition 2010 de sa désormais traditionnelle opération « Brioche » a été officiellement lancée vendredi au foyer La Ruche deSavigny-lès-Beaune, en présence d'Alice Rozier, sous-préfète de l'arrondissement de Beaune, Philippe Chaussade, président des Papillons blancs, Jacques Berthet, directeur général, et des administrateurs Robert Coron, Philippe Kopp et Daniel Koch, qui coordonnent l'opération.
Les bénéfices de cette opération sont destinés à l'amélioration du quotidien et du collectif des personnes accueillies dans les quelque quatorze établissements que compte à ce jour l'association.
Ce lancement a permis d'inaugurer la toute nouvelle terrasse couverte réalisée au SAJ (service d'accueil de jour) de Savigny, laquelle a pu être réalisée grâce aux bénéfices de l'opération Brioche 2009.

400 bénévoles

Quant aux bénéfices de la nouvelle campagne, ils doivent permettre de réaliser le même type d'aménagement, destiné à un espace détente des travailleurs de l'Esat de Beaune. Environ 10 000 brioches seront proposées par 400 bénévoles dans les cantons de Beaune, Nuits-Saint-Georges, Pouilly-en-Auxois et Bligny-sur-Ouche.
Jusqu'à Seurre.
Cette année, l'opération sera étendue à la commune de Seurre grâce à une quinzaine de bénévoles.
Depuis août 2008, cet établissement en Val de Saône gère une résidence qui reçoit quarante personnes en accueil de jour et vingt et une en hébergement.

INFO
Tous les bénévoles sont équipés d'un badge officialisé par un tampon de la mairie concernée et le logo de l'association.

Sources : "Journal le Bien Public" édition Beaune, 3 mai 2010


lundi 26 avril 2010

- Des ailes pour les handicapés.

solidarité. L'association les Chouettes du cœur propose une thérapie par l'oiseau de proie

Hubert Josselin, passionné de rapaces, a monté ce projet. Photo LBP

zoom

L'association côte-d'orienne les Chouettes du cœur sensibilise des handicapés aux oiseaux de
proie pour une prise de confiance en soi.

18. C'est le nombre d'instituts (handicaps confondus) avec lesquels l'association les Chouettes
du cœur travaille.

90. L'association compte aujourd'hui 90 membres et dix bénévoles actifs.
Le rendez-vous était donné en terres sacrées, à l'abbaye de Cîteaux. Un petit groupe s'affaire autour d'une table perdue au milieu d'une étendue verte. Tous n'attendent qu'une chose : l'arrivée des oiseaux de proie d'Hubert Josselin, de l'association Les Chouettes du cœur, pour une heure d'échanges et de partage entre oiseaux de proie d'une part, et handicapés, d'autre part. Objectif : contact, découverte et dépassement du handicap.
Quelques consignes de sécurité d'abord, puis, un moment d'apprivoisement avec, sur le bras, Mirabelle ou Prunelle les chouettes. Ensuite, deux vols sont organisés : d'amateur à pro et d'amateur à amateur. « Cela les valorise beaucoup », explique Christian Poncet, éducateur à l'Institut médico-éducatif Sainte-Anne à Dijon. Pas de doute. Il n'y a qu'à voir le regard plein de fierté de Philippe(*) après un vol, comme grisé par le renversement temporaire de la situation : il n'est plus accompagné, il devient accompagnateur de l'oiseau. Même scénario plus tard avec Mériadoc la buse. Le grand duc, lui, ne sortira que pour parader. Pour la plupart d'entre eux, le rituel est précieux, immanquable. « Nous venons toutes les deux semaines depuis deux ans... Un véritable lien se crée entre la personne et l'animal. On ne cherche pas à soigner : ce n'est que du plaisir. Regardez le sourire de certains d'entre eux lorsqu'ils portent un oiseau », confie Marie-Christine Girard, éducatrice à l'Arche à Dijon.
Après deux ans, il semblerait que les retombées soient déjà palpables. Ce sont des petites victoires en termes de bien-être et de joie de vivre : Linda refuse d'habitude de se lever mais fait désormais voler une chouette ; Antoine « voudrait bien en avoir une chez lui maintenant »; Claire, nouvelle recrue et de tempérament inquiet, paraît pourtant incroyablement à l'aise lorsqu'elle caresse une chouette. Et puis il y a le sourire d' Elodie... d'habitude renfermée, la jeune femme, au contact des oiseaux, s'illumine. Impossible de la décrire... Une phrase d'Hubert Josselin pourrait peut-être résumer l'événement : « Les oiseaux, c'est le vol, et donc la liberté... La peur de l'autre est complètement oubliée. »

GUILLAUME BIETRY - Journal "Le Bien Public" 26/04/2010

INFO (*)Les prénoms ont été changés.
http://www.les-chouettes-du-coeur.com/ et 06.42.10.99.20.
Une initiative unique en FranceC'est en 2007 qu'Hubert Josselin et d'autres passionnés de rapaces et d'oiseaux de proie lancent
Les chouettes du cœur. Aujourd'hui, la majeure partie de l'activité de cette association est la « chouettothérapie » : offrir aux handicapés et personnes en difficultés sociales une aide pédagogique et thérapeutique par la découverte et le contact des oiseaux de proie. Une initiative unique en France, à l'image de l'équithérapie. L'association reconnue d'intérêt général travaille aujourd'hui avec 18 structures de Côte-d'Or et Saône-et-Loire.

samedi 3 avril 2010

- Un char pour le jubilé du jumelage.

Centre social Bretonières

L'équipe des jeunes a fabriqué un cheval monumental pour représenter Saint-Georges et le Dragon,
aux couleurs de Bensheim. Photo SDR

Cette année, la ville de Beaune fête le 50e anniversaire de son jumelage avec la ville de Bensheim en Allemagne.

Pour être partie prenante aux festivités, les pré-adolescents et adolescents du Centre social Bretonières et de l'IME, encadrés par Marc Ory, Jérôme Turquet et Yann Smeeckaert, travaillent, depuis le mois de septembre, à la réalisation d'un char représentant saint Georges terrassant le dragon, blason de Bensheim. L'écu du cavalier, originalité, portera une représentation de la vierge à l'enfant, symbolisant la ville de Beaune.
Tout a commencé avec la récupération d'un vieux char à bancs qu'il a fallu dérouiller, nettoyer et quelque peu retaper. Ensuite, une douzaine de jeunes ont fabriqué, avec une assiduité et un enthousiasme remarquables, des structures combinées de métal et bois pour créer cheval, dragon et chevalier avant de les recouvrir de papier mâché et de les peindre. Ils seront présentés aux Beaunois en le faisant défiler dans les rues de Beaune lors des festivités du jubilé.
source : Journal "Le Bien Public", édition Beaune, 3/04/2010

jeudi 1 avril 2010

- Nuits-St-Georges. Des travailleurs handicapés formés à la conduite

ESAT : un projet qui roule

Les diplômés avec leur encadrement. Photo G. M.

Des travailleurs handicapés viennent d'obtenir leur brevet de sécurité routière (BSR). Dans le but de conduire des voiturettes sans permis.

Neuf jeunes travailleurs handicapés de l'ESAT (Établissement spécialisé d'aide par le travail) de Nuits et de l'ESAT de Beaune ont décroché brillamment leur BSR.
« C'est un projet qui a été lancé par Laetitia, une de nos employées. Elle a recherché les personnes intéressées et la formation "voiture sans permis" s'est mise en route », explique Mme Guyot chef de service à l'ESAT de Nuits, non sans souligner que les six séances d'initiation au code de la route et à la conduite se sont déroulées au rythme de 3 heures chacune. Les voitures sans permis ont été prêtées gracieusement par l'entreprise « Dan bel Auto » à Chenôve et les cours ont été dispensés par l'Ecole de conduite de la Côte à Nuits.
« Les jeunes n'ont pas l'obligation de faire cette démarche mais ils étaient demandeurs de cette formation », précise Mme Malaisé du SAVS (Service d'accompagnement à la vie sociale) à Beaune.


Démarche citoyenne


« C'est une vraie démarche citoyenne qui émane de personnes en situation de handicap. Ces filles et ces garçons sont très motivés. Cela va leur permettre d'être autonomes et plus libres dans la vie de tous les jours », poursuit Mme Guyot ; M. Donzel et son collaborateur, Mickaël, de l'auto-école abondent dans le même sens. « Cela a été une expérience sympathique et très positive. Nous avons eu affaire à des jeunes hypermotivés, attentifs et très sérieux. Ils retiennent les leçons mieux que certains stagiaires. »


Motivation


Motivés, les récipiendaires le sont assurément. En présence de Jean-Claude Naud, président de l'ESAT de Nuits, de Pierre Mostacci, directeur de l'établissement, ils ont reçu leur carte de BSR, leur diplôme, quelques accessoires et les félicitations de l'assistance.
« Nous sommes fiers que ce projet ambitieux a abouti et les résultats sont au-delà de nos espérances », a conclu Pierre Mostacci.
La formation a coûté 224 € par personne et chacune d'elle a participé à hauteur de 30 €, le reste étant payé par l'ESAT.
Mais ce qui n'a pas de prix, c'est l'abnégation et l'exemple de ces jeunes gens qui ont mis en place un projet qui roule, et qui les mène vers la route de la liberté.
Liberté de pouvoir de se déplacer à leur gré. À l'image de ce jeune homme qui confiait avec beaucoup d'émotion : « J'attendais ce moment depuis cinq ans. je vais pouvoir aller voir mes parents, aller chez le coiffeur, aller faire les courses... avec ma voiture. »

Source : Journal "Le Bien Public" - Gilles MATHIEU - 1er avril 2010

mercredi 24 mars 2010

- Judo. Championnats de France UNSS à Dijon (SAJ vds)

ça fait chaud au cœur
Quatre ateliers ont été mis en place. Photo SDR

L'animation régionale pour les personnes handicapées a été hier un grand moment des championnats de France UNSS à Dijon.

Il y a des actions qui font vraiment au chaud au cœur. Celle organisée hier au palais des Sports conjointement entre l'UNSS et la Ligue de Bourgogne de judo fait incontestablement partie de celles-là.

Une manifestation de judo adapté destinée à une centaine de jeunes personnes handicapées (physiques, mentales, sensorielles) de l'académie de Dijon, autrement dit de toute la région, s'est déroulée en même que le championnat de France UNSS minimes. Orchestrée notamment par Daniel Martin (7e dan) de la Ligue de Bourgogne de judo assisté d'enseignants, d'éducateurs et de moniteurs spécialisés, cette action s'est faite, avec le support du conseil régional, de l'Etat et de la fédération française de judo et bien sûr, en partenariat avec la section UNSS de Bourgogne.
« Cela a été le moment de joindre les efforts de la Ligue et de l'UNSS », souligne Catherine Lepetz. Et la directrice régionale de l'UNSS de poursuivre : « cela a été l'occasion de rassembler les personnes valides et non valides et de montrer que l'on pouvait être différent et faire un port comme les autres. » Un bel élan de solidarité qui s'est traduit dans quatre ateliers (expression technique, compétition, judo position et coordination). Le tout dans une très belle ambiance.

Source : Journal "Le Bien Public" Anthony FALCO, le 24.03.2010

mercredi 17 mars 2010

- Victoires de l'accessibilité : trois dossiers retenus


Le jury des Victoires de l'accessibilité présidé par Jean Gabain. Photo SDR.
Le jury des Victoires de l'accessibilité pour la Bourgogne a sélectionné trois dossiers sur les onze présentés. Les trois lauréats participeront aux sélections nationales en juin à Paris.

A l'occasion de son cinquantième anniversaire, l'Unapei (Union nationale des parents d'enfants inadaptés) et ses 600 associations membres revendiquent une société accessible aux personnes handicapées mentales.
« Grâce au concours "les Victoires Unapei de l'accessibilité", nous souhaitons prouver que rendre la cité accessible et permettre une meilleure intégration des personnes handicapées mentales est possible, il suffit de le vouloir », explique Régis Devoldere, président de l'Unapei.
Ce concours des Victoires de l'accessibilité a connu un réel succès lors des sélections départementales. Au niveau régional, le jury présidé par Jean Gabain, président de l'Urapei (entité régionale de l'Unapei) et composé de huit personnes, s'est réuni à Dijon. Il avait à plancher sur onze dossiers : trois ont été retenus (leurs noms seront connus ultérieurement).
Le premier lauréat recevra un trophée. Tous les autres candidats recevront un diplôme des Victoires de l'accessibilité. Les récompenses seront remises à l'occasion de la première rencontre régionale de l'Unapei, le 10 avril à Nevers (58).
700 000 citoyens "invisibles"

Pour la suite du concours, les trois lauréats du concours régional participeront aux sélections nationales à Paris, en juin prochain, dans le cadre d'un événement d'envergure organisé autour des 50 ans de l'Unapei.
« L'accessibilité doit être à la portée de nos 700 000 citoyens "invisibles". Depuis des années, nous démontrons qu'une personne handicapée mentale est un citoyen à part entière », a martelé Jean Gabain, non sans souligner que ce travail, réalisé par les équipes de bénévoles, de professionnels, se concrétise aujourd'hui par ce grand concours des Victoires de l'accessibilité.
« Agir pour une meilleure intégration des personnes handicapées mentales est une question de société à laquelle doivent répondre les futurs présidents de régions », dit-on à l'Urapei qui a invité les têtes de liste de l'ensemble des partis politiques candidates aux élections régionales à signer le « Manifeste pour une société accessible aux personnes handicapées mentales » et ainsi affirmer leur engagement.
source : Journal "Le Bien Public", Edition Beaune, Gilles MATHIEU, 17/03/2010

mercredi 24 février 2010

- Bouchons : une collecte pour l'intégration

Cette opération permet aux personnes accueillies d'être valorisées. Photo J.C. Murit

Depuis un an, le service d'activités de jour (SAJ) de l'association des Papillons Blancs de
Beaune trie des bouchons en partenariat avec l'Association des bouchons, qui est basée à Dijon.

Un bilan très positif

Les bouchons sont collectés par les personnes accueillies au SAJ, auprès des commerces, écoles, foyers ruraux, particuliers, etc. Après avoir été triés à Savigny-lès-Beaune, ils sont apportés à l'Association des bouchons à Dijon qui les revend à un recycleur afin d'acheter du matériel adapté et spécialisé pour des personnes en situation de handicap.
Au terme d'une année de travail, le bilan est très positif. Les personnes accueillies portent
beaucoup d'intérêt à cette activité. Cela leur permet d'aborder la notion du travail, d'être valorisées, de sortir de l'institution et ainsi d'être en relation avec le milieu « ordinaire ».
D'autre part, le SAJ se rend dans les écoles, les maisons de retraite et différentes institutions pour expliquer les différentes étapes du tri des bouchons et sa finalité.

Pérenniser et développer l'activité

Pour que l'atelier perdure, le service recherche un local mieux adapté en termes de surface et
d'accessibilité. En effet, l'activité qui a pris de l'ampleur souhaite encore se développer notamment par la multiplication des points de collectes.


Info : Les personnes souhaitant aider le SAJ dans l'un ou l'autre des partenariats, peuvent
contacter le service : SAJ, 8, rue de Chorey à Savigny-lès-Beaune. Tél. 03.80.26.12.22.


source : journal "Le Bien Public" Edition Beaune, le 24.02.2010

lundi 18 janvier 2010

- Papillons blancs : honneur aux personnels méritants

Médailles du travail
Les nombreux récipiendaires ont reçu médailles et présents. Photo Gilles Mathieu

Quarante-six employés de l'association des Papillons blancs de Beaune ont été mis à l'honneur pour leurs années de service dans le monde du travail.

Philippe Chaussade et les cadres de l'association des Papillons blancs ont présenté les traditionnels vœux de début d'année à la salle polyvalente de la Maison des associations qui était comble pour l'occasion. Après avoir présenté les différents objectifs pour 2010 et notamment ce gros dossier en cours qu'est celui du vieillissement de la personne handicapée, les médailles du travail ont été remises à une quarantaine de personnes.


Les récipiendaires :

Médaille d'or. - François Roux. Léonard François. Danièle Misset. Marie-Christine Morin.


Médaille vermeil. - Colette Lory. François Roux. Dominique Armely. Christian Cornot. Léonard François. Daniel Garnier. François Lanneau. Lucienne Magnin. Philippe Bigeard. Françoise Charlot. Evelyne Renaudin. Philippe Bellier. Danièle Misset. Marie-Christine Morin. Evelyne Petit. Marie Poz.


Médaille d'argent. - Colette Lory. Jocelyne Vuittenez. Frédéric Figueira. Serge Poirier. François Roux. Marcel Belleville. Dora Bergel. Marie-Claude Bonvallot. Lydie Boulicault. Yolande Bourgeois. François Catalan. Isabelle Chabod. Fabrice Cornette. Marie-Pierre Daene. Sylvie Dupays. Philippe Grand. Marie-Hélène Jadot. Jacqueline Lanneau. Annie Lucotte. Béatrice Martel. Claudine Mathellier. Carole Monichon. Janine Potard. Marcelle Renard. Sylvie Rossignol. Sylvain Soliot. Didier Thevenot. Marie-Christine Thevenot-Potard. Sabine Battault. Philippe Bigeard. Violette Blin. Françoise Charlot. Jean-Charles Jacotot. Evelyne Renaudin. Danièle Misset. Marie-Christine Morin. Marie Poz. Danièle Lonjaret.


source : Journal "Le Bien Public", Edition Beaune, Gilles MATHIEU, 18/01/2010

samedi 19 décembre 2009

- faites chauffer les brouettes !

Hiver. Les travaux vont bon train sur la côte viticole

Les vignerons de l'ESAT en plein travail. Photo G.M.

Les travaux d'hiver de la vigne vont bon train. Partout sur la côte des colonnes de fumée montent vers le ciel. Rencontre avec les vignerons de l'ESAT Beaune.

Quelques semaines après les vendanges, la côte viticole a perdu son costume d'automne.
Les vignes, débarrassées des feuilles mortes, vont être préparées pour une nouvelle campagne. Pour cela, il faut nettoyer les ceps des bois morts et préparer la future récolte par la taille.
Le prétaillage et le taillage demandent beaucoup de travail. C'est pourquoi de nombreux domaines font appel, à ce moment-là, à des saisonniers ou encore des prestataires de service. A l'ESAT (Établissement et service d'aide par le travail (ESAT) de Beaune, c'est une période de travail intense.


« Le gros coup d'avant Noël »


« Une trentaine de personnes est réquisitionnée. Nous avons même quelques éléments des espaces verts qui viennent en renfort. De nombreux domaines nous sollicitent pour tirer et brûler le sarment. Parfois même pour effectuer la taille complète », explique Arnaud Hellion, éducateur et responsable de l'atelier viticole avec Eric Andriot-Régnié. Ceux-ci étant secondés par Patrick Ledermann (espaces verts) et Frédéric Pietriga (ouvrier de production).
« Les jeunes sont fiers car les Hospices de Beaune nous ont confié une parcelle des « Gravains », un savigny 1er cru », reprend Eric Andriot-Régnié, non sans souligner que le domaine de Chenôve, fief des vignerons de l'ESAT, s'étend quand même sur 17 hectares en vigne haute, et prend pas mal de temps à toute l'équipe.
« Le plus gros coup de feu pour brûler le sarment, c'est juste avant Noël », ajoute le vigneron. Non loin de Savigny justement, une équipe de l'ESAT s'affaire à ramasser les bois morts. Par petits groupes, les tâcherons tirent le sarment; des colonnes de fumée sortent des brouettes dans lesquelles les flammes gloutonnes avalent les fagots. Il en sera encore ainsi quelques semaines. Après, on attachera les baguettes en attendant les premières pousses.
Mais en attendant, pas de temps à perdre, il faut faire chauffer les brouettes !

source : Journal "Le Bien Public", édition Beaune, Gilles Mathieu , 19/12/2009

mercredi 9 décembre 2009

- Coup de chapeau aux vignerons de l'Entreprise adaptée

Une partie des courageux vignerons. Photo SDR

A l'occasion du Téléthon, une trentaine d'employés de l'Entreprise adaptée viticole de Beaune a œuvré pour récolter 802 €. Ces jeunes courageux ont tiré le bois de parcelles de vignes à Marsannay-la-Côte et à Brochon. Sous la houlette de leurs encadrants, Christelle Carpentier et Vincent Marcou, tout le monde s'est retroussé les manches. La fin de journée a été ponctuée par un immense feu de joie fait avec les sarments rassemblés. Un feu qui a même mis les gendarmes et pompiers en (fausse) alerte ; preuve que tout ce petit monde avait bien travaillé. Et pour la bonne cause, il faut le souligner.


Depuis 1994

L'Entreprise adaptée viticole, émanant de l'association les Papillons blancs de Beaune et sa région, existe depuis 1994, date à laquelle étaient employés 4 ouvriers handicapés et un encadrant.
L'entreprise dispose depuis 2007 de locaux qui lui sont propres, et devient début 2008, « Entreprise adaptée viticole SAS » (Société par action simplifiée unipersonnelle) ayant pour associé unique l'association les Papillons blancs de Beaune et sa région. La société emploie à ce jour 50 salariés et 4 encadrants.

source : Journal "Le Bien Public" édition Beaune, Gilles MATHIEU mercredi 9/12/2009