vendredi 6 avril 2018

- les Papillons Blancs aident la protection de l’enfance

Les Papillons blancs donnent un coup de main à l’Association beaunoise de protection de l’enfance (ABPE) en mettant en commun une direction et des services supports.
Ce rapprochement en dit long sur leurs liens historiques.
Daniel Pierret, moniteur cuisine, Jacques Berthet et Joseph Larfouilloux. Photo F. B.
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À la suite d’une série d’impondérables, l’ABPE, qui compte 160 salariés et gère 120 enfants avec un budget de 9 M€, n’avait plus de direction opérationnelle. Un état de fait qui a précipité un rapprochement qui était déjà dans les tuyaux depuis deux ans : « Nous avons tous les jours à gérer des problèmes administratifs et juridiques qui demandent des compétences de plus en plus pointues. Nous n’avons pas les moyens de nous payer les services d’un spécialiste des ressources humaines, ni d’un conseiller juridique ou d’un ingénieur informaticien. Au cours des conseils d’administration, nous avions déjà envisagé, en accord avec Les Papillons Blancs, de mettre en commun tous ces services », explique Joseph Larfouilloux, président de l’ABPE, qui insiste sur le fait que chacun « garde ses responsabilités. Il ne s’agit pas d’une fusion ».

Deux poids lourds du social

En accord avec le conseil d’administration des Papillons blancs, ces derniers ont mis à disposition de l’ABPE leur directeur général, Jacques Berthet. Depuis le 2 janvier, Denis Graindorge, qui dirige déjà le Pôle enfance de l’institut médico-éducatif (IME), assure la direction par intérim de l’ABPE. Olivia Pusset, déjà membre de la direction des Papillons blancs, vient également en renfort temporaire de cette direction de l’ABPE.
À elles deux, ces associations sont des poids lourds de l’action médico-sociale et éducative à Beaune. L’association des Papillons Blancs, présidée par Philippe Chaussade, emploie 350 salariés dans treize établissements et services à Beaune, Nuits-Saint-Georges et Seurre, pour 540 lits et un budget de 18 M€. Son expertise repose sur le handicap et elle s’ouvre à la psychiatrie, avec la prise en compte de l’autisme et du polyhandicap. De son côté, l’ABPE, qui existe depuis 1939, tend à faire de plus en plus de psychologie avec des jeunes dont le handicap social rejaillit sur le comportement.
Ces deux associations dépendent financièrement du conseil départemental ; ce qui leur donne un point commun supplémentaire.


source : Journal "Le Bien Public" édition Beaune - Franck Bassoleil - 06/04/2018